En vue d’accompagner et d’encadrer les étudiants dans leurs projets de fin d’études et leurs thèses de master et de doctorat, afin de traiter les problématiques environnementales et leur trouver des solutions scientifiques, deux conventions de coopération et de partenariat ont été signées, entre les secteurs de l’Environnement et de la Qualité de la vie, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La première convention vise à développer des activités dans les domaines de la recherche, de la formation, de l’innovation et du transfert de technologies dans les domaines de l’environnement, de l’énergie verte et des nanomatériaux, tandis que la seconde convention tend à apporter une expertise dans les domaines de l’environnement, des normes d’analyses de la pollution et de la législation nationale relative à l’environnement, selon les explications fournies. À cette occasion, un incubateur environnemental a été inauguré au niveau de l’École nationale de la nanoscience et la nanotechnologie (ENSNN), relevant du MESRS, visant à accompagner les jeunes dans la recherche de solutions innovantes pour la lutte contre la pollution, en sus de l’ouverture d’un bureau de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) au sein du même établissement, premier du genre au niveau national, en vue de rapprocher ces organismes des étudiants et porteurs de projets. Dans une conférence de presse, Krikou a insisté sur la nécessité de recourir aux nouvelles techniques et aux technologies avancées dans la lutte contre la pollution, estimant que la recherche scientifique constitue un pilier essentiel pour le développement des outils techniques dans ce domaine. La ministre a précisé que les services des deux départements œuvrent, à travers les établissements sous tutelle, au développement de mécanismes de lutte contre la pollution, ainsi qu’au traitement et à l’épuration des eaux industrielles, en recourant à des technologies modernes, comme la nanotechnologie, lesquelles seront généralisées après leur validation par les autorités compétentes. De son côté, Baddari a qualifié cette visite de nouveau jalon dans le processus d’intégration et de partenariat entre les deux secteurs, soulignant qu’elle constitue une feuille de route pour la concrétisation d’un véritable partenariat fondé sur la valorisation des résultats de la recherche scientifique, en leur conférant une valeur économique ajoutée. Le ministre a fait observer que la porte demeure ouverte afin de permettre la contribution des étudiants de l’Ecole nationale de la nanoscience et la nanotechnologie (ENSNN), ainsi que les centres de recherche agréés, au développement de solutions environnementales efficaces en faveur d’une économie verte et de la préservation des droits environnementaux des générations actuelles et futures. Il a également salué les dizaines de projets de recherche qui seront valorisés et transformés en filiales économiques, ou en start-up et micro-entreprises, à travers l’orientation des étudiants et des chercheurs vers des projets à rendement économique, contribuant ainsi à la création d’emplois.
Sarah O.













































