Sifaoui le « barbouze » de Bolloré

Décidément, il y a des médias français, comme le journal du dimanche (JDD) qui oublient de se moucher avant d’accuser les autres d’avoir de la morve. Hier cet hebdomadaire qui paraît le dimanche a publié une « enquête » accusant l’Algérie de faire des « barbouzeries » en France. Quand on rappelle que cet hebdomadaire appartient à Vincent Bolloré le patron de la chaîne française CNEWS, on a tout dit sur le « professionnalisme » de ses journalistes. Pour cette « enquête » Bolloré s’est servi d’un bougnoule pour taper sur l’Algérie. Raffinement du cynisme. Comme le faisait la France coloniale en utilisant les harkis pour agresser le plus sauvagement possible la population algérienne. Ce bougnoule « barbouze » de Bolloré s’appelle Mohamed Sifaoui. Cet individu est systématiquement convoqué par ses patrons des services de renseignements français à chaque fois qu’il faut taper sur l’Algérie et les Algériens. Comme à chaque fois, on lui fait signer un torchon en lui faisant croire que c’est une « enquête ». Sans quitter son fauteuil. Tout comme son compère, Abdou Semmar, qui « investigue » sans quitter le paravent qui lui sert de « studio ». Amir DZ (de son vrai nom Boukhors) aussi, en plus abruti, qui se vante de « voir » l’intérieur du domicile de ces cibles. L’autre harki, Kamel Daoud, à qui les français font croire qu’il est mieux que le colonel Bendaoud et qui sous le charme confond fiction et escroquerie. L’autre énergumène, Hichem Aboud, qui vieillit mal au point où son récit sur son kidnapping est si mal fagoté qu’il n’atteint même pas « le niveau ardoise ». Bref, ces harkis aux mains des services secrets français doivent savoir que le mot « barbouze » a été créé par les services secrets français pour lutter, en n’utilisant que des étrangers (comme eux), contre l’OAS à l’époque de De Gaulle. Ceci pour la forme. Pour le fond, les plus grands spécialistes des « barbouzeries » comme le titre du JDD, sont bien des français et rien que des français. Les pseudo-diplomates qui étaient en réalité des patrons espions comme Bernard Bajolet et Bernard Emié qui après avoir été ambassadeurs de France en Algérie sont retournés en France pour diriger la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure). Quant à l’autre ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, il n’a réussi qu’à être le chef-influenceur des « barbouzes » anti-algériens que nous avons cités plus haut. Quel est cet idiot qui ose accuser les autres de « barbouzeries » quand lui-même nage en plein dedans ? Il faut dire qu’ils n’ont pas le choix. Sifaoui est sous une instruction de détournement d’argent public français. Semmar, Amir DZ, Daoud et Aboud sont poursuivis par des mandats d’arrêt qui leur pendent au nez et d’une extradition possible. Ils n’ont plus que le droit d’obéir à leurs maîtres, de répéter ce qu’ils leur disent et de se taire. C’est le « tarif » pour ceux qui ont vendu leur âme au diable. Triste sort ! 
Zouhir Mebarki