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SES FORCES ONT TUÉ PLUS DE 6500 PALESTINIENS DEPUIS LE 7 OCTOBRE DERNIER : Israël poursuit sa folie meurtrière

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L’agression israélienne contre la population de la bande de Ghaza et de la Cisjordanie entame bientôt sa quatrième semaine sur fond de bombardements israéliens qui se sont intensifiés, des victimes palestiniennes qui se comptent par milliers, des manifestations de soutien pour la cause palestinienne sur les quatre coin de la planète, et des appels pressants pour un arrêt immédiat du génocide, sans toutefois arriver à arrêter la machine à tuer israélienne forte du soutien inconditionnel des Occidentaux, les États-Unis en tête.

Hier encore, 19eme jour de l’agression, les forces de l’occupation israélienne se sont acharnées sur l’enclave de Ghaza et de la Cisjordanie, faisant plusieurs morts et blessés des enfants et des femmes en grande partie.
Les quartiers de Tal al-Hawa, au sud-est de la ville de Ghaza, de Qizan al-Najjar à Khan Yunis, de Tal Al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Ghaza, de Zaytoun au sud-est de la ville de Ghaza, de la rue Jaffa de la ville de Ghaza, d’Al-Rimal, le camp Al-Shate’, à l’ouest de la ville de Ghaza, et ceux de Jabalia et Nuseirat, ont été, tous, visés par d’intenses bombardements de l’avion israélienne. Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs dans ces opérations.

Des hommes grenouilles de la Résistance à Zikim
La résistance palestinienne, de son côté, tient toujours bon. En effet, après avoir déjoué, il y a quelques jours, une tentative d’incursion terrestre de l’armée israélienne à l’aide de chars et bulldozer pris en embuscade par les combattants du Mouvement de la résistance palestinienne Hamas, tuant un soldat israélien, et blessant trois autres, les brigades armées de Azzeddine al-Qassam ont annoncé avoir pu s’infiltrer par voie maritime et terrestre sur les rives de la colonie « Zikim », au sud d’Asqlen occupée dans une opération menée par une de ses forces d’hommes-grenouilles. « Nous sommes maintenant à Zikim, sous votre maison et à l’intérieur même. Vous et vos enfants partez d’ici. Nous ne voulons pas faire de mal aux enfants et aux femmes », disait le message téléphonique des Brigades Al-Qassam adressé aux colons de Zikim. La presse israélienne a commenté cette infiltration réussie,  » sur les plages de la colonie « Zikim » indiquant qu’il s’agit du premier incident important depuis le 7 octobre dernier, soit depuis l’opération Déluge Al-Aqsa.

Cisjordanie : Mesures militaires renforcées et des arrestations en masse
En Cisjordanie, au moins 4 Palestiniens ont été tués par le bombardement israélien contre le camp de réfugiés de Jénine portant ainsi le bilan des Palestiniens tués par les forces d’occupation dans cette partie palestinienne à 104 depuis le 7 octobre dont deux décédés dans les prisons de l’occupation israélienne. Outre ces massacres, les forces de l’occupation israélienne ont arrêté, hier, 72 civils palestiniens, selon des sources palestiniennes. Ces opérations ont été opérées à El-Qods occupée, dans le camp de réfugiés de Qalandiya, à Ramallah, à Salfit, à Jenine, à Tubas, à Hébron, dans la localité de Beit Awa, au nord de la ville d’Hébron, dans la localité de Beit Ummar et à Bethléem. À Jénine la résistance palestinienne a repoussé à coup d’armes à feu et les jets d’engins explosifs une tentative des forces de l’occupation israélienne de pénétrer dans le camp de Jénine. Plus de 25 véhicules des forces d’occupation ont participé à cet assaut, selon les médias. Ils se sont retirés deux heures plus tard. Une frappe de drone a ciblé les alentours du cimetière de Jénine.
Outre la résistance palestinienne qui opère à l’intérieur de Ghaza et des territoires occupés, ses soutiens en Irak, au Liban, au Yémen, et en Syrie sont également à l’œuvre menant des opérations contre Israël et contre les bases américaines dans la région. En effet, le porte-parole du Pentagone, Patrick Reeder, a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue mardi, que ses forces et les forces de la coalition internationale contre l’organisation terroriste « Daech » ont été victimes de 13 attaques, dont 10 en Irak et 3 en Syrie, et ce depuis le 17 octobre.
« Au moins 10 attaques ont été menées en Irak et 3 en Syrie avec des drones armés et des missiles contre nos forces et les forces de la coalition entre le 17 et le 24 octobre 2023», a-t-il dit.

Échec du Conseil de sécurité et responsabilité de Washington
L’État hébreu est l’allié stratégique des États-Unis d’Amérique dans la région. Au cours de cette nouvelle agression, Washington s’est comme à son habitude clairement rangé du côté israélien. Les Américains leurs apportent aide et assistance militaire, économique, politique et diplomatique en toutes circonstances. Cette attitude tendancieuse de l’administration américaine a été maintes fois dénoncée par les résistants palestiniens, leurs alliés en Irak, en Syrie, au Liban et Yémen et de plusieurs États soutenant la question palestinienne. Cette même politique est critiquée de l’intérieur même de l’administration de Joe Biden. Le ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Al-Miqdad a ouvertement critiqué l’attitude des États-Unis face aux crimes israéliens perpétrés dans la bande de Ghaza, accusant Washington d’entraver les tâches du Conseil de sécurité concernant l’agression contre Ghaza.
Dans son discours devant le Conseil de sécurité de l’ONU qui s’est réuni mardi pour discuter des développements survenus en Palestine, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faïçal ben Farhan, a déclaré, de son coté, que le CS était incapable de jouer son rôle et de parvenir à une décision pour résoudre la crise entre Palestiniens et Israéliens. « Aujourd’hui, nous constatons que le Conseil est incapable de remplir le rôle qui lui est assigné. », a indiqué le chef de la diplomatie saoudienne.
« Il est impossible qu’une structure qui ne peut se préoccuper que du châtiment intégral de la population de Ghaza donne espoir à l’humanité et puisse garantir la paix et la stabilité mondiales », a déclaré, pour sa part, sans détour et dans un aveu d’échec, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, accusant le Conseil de sécurité, l’organe exécutif des Nations unies d’avoir « aggravé la crise » en Palestine par son attitude « biaisée », alors que l’agression y a fait plus de 5 791 martyrs dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée.
Le président turc, a indiqué que l’entité sioniste avait commis un « génocide » en Palestine, alors que « la communauté internationale » ne s’est pas « opposée aux attaques illégales et sans retenue du régime sioniste contre les civils ».
Par ailleurs, la Chambre des représentants libyens, a qualifié l’agression israélienne contre la bande de Ghaza de génocide, tout en invitant les ambassadeurs des pays soutenant « Israël » de quitter la Libye.
Le Conseil des députés a suggéré en outre des pays producteurs du pétrole d’arrêter la vente pour les États qui soutiennent Israël. Pour Rachid Allouche, expert algérien spécialisé dans les affaires stratégiques, les règles établies depuis 1945 sont incapables de protéger la paix et la sécurité internationales, et d’empêcher les crimes de génocide, de guerre et de punition collective commis contre le peuple palestinien.

Le Nord du Ghaza exclu des aides humanitaires
L’État sioniste a autorisé l’envoi des aides humanitaires uniquement pour le sud de Ghaza après plusieurs appels lancés en direction des Ghazouis du nord pour se diriger vers le sud pour se protéger des bombardements. Commentant cette décision, Hussam Shoeib, membre de l’Association internationale d’experts et analystes politiques, a affirmé que le fait de consacrer des aides humanitaires exclusivement pour les régions du sud de la bande de Ghaza serait un complot visant à déplacer de force les Ghazaouis.
« Les faits constatés jusqu’à présent dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie ont dépassé les limites de l’entendement, en violation du Droit international, notamment les Conventions de Genève relatives aux lois en temps de guerre », a précisé M. Hossam Shoeib dans une déclaration.

L’économie israélienne mise à rude épreuve
L’économie israélienne qui repose fortement sur la technologie et le tourisme frôle les 500 milliards de dollars avant son agression contre la bande de Ghaza. Toutefois, la guerre a fait basculer cette économie dans l’inconnu. L’impact de la guerre contre les Palestiniens s’est fortement ressenti. La productivité a, d’ailleurs, diminué considérablement.
La société de notation de crédit « S&P » a, d’ailleurs, baissé, hier, à la négative les prévisions des attentes de la notation de crédit d’« Israël », à la suite de l’opération « Déluge Al-Aqsa ». Le ralentissement de l’activité dans le seul secteur du bâtiment coûte à l’économie israélienne environ 150 millions de shekels (35 millions d’euros) par jour, selon un rapport du secteur.
Selon le site spécialisé en économie mondiale, Globus, des investisseurs étrangers vendent des actions dans des banques israéliennes. L’indice bancaire, qui regroupe les cinq plus grandes banques israéliennes, a chuté de 20 % depuis début octobre, selon la même source, qui a averti que la poursuite de la guerre contre Ghaza, contribuera à la vente des actions dans les banques israéliennes.
La presse israélienne, avait déjà rapporté que l’économie israélienne a perdu 4,6 milliards de shekels (monnaie israélienne) en raison de l’absentéisme, et la faible productivité des entreprises israéliennes. En une semaine, à se fier aux mêmes sources, environ 1,3 million de travailleurs ont manqué à l’appel. Ces estimations qui ne prennent pas en compte, selon les médias israéliens, les dommages financiers supplémentaires. Ces derniers seront évalués économiquement à la fin des combats, comme les dommages directs aux usines et les dommages à la rentabilité. « L’industrie israélienne en particulier souffre actuellement d’une pénurie de main-d’œuvre à cause de la guerre… et le principal problème réside dans les services logistiques », a déclaré le président du Syndicat des fabricants et de l’Association des employeurs et des entreprises, Ron Tomer.

2400 enfants palestiniens tués
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a annoncé que plus de 2400 enfants ont été jusqu’à présent victimes de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza et que le nombre d’enfants blessés a dépassé 5300 en raison des attaques israéliennes continues au cours des derniers jours. Le ministère de la santé a annoncé que le bilan des martyrs palestiniens s’est alourdi à plus de 6504 (6400 dans la bande de Ghaza et 104 en Cisjordanie). Le nombre des blessés a dépassé les 19 000 (17 000 à Ghaza et 900 en Cisjordanie occupée. Environ 70% des personnes tombées en martyrs sont des femmes, enfants, et des personnes âgées.
B. O.

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