Le directeur de l’intelligence économique au ministère de l’Industrie, Mokdad Aggoune a fait savoir, concernant le dossier de l’importation des voitures, que l’État a accordé jusqu’à octobre de l’année dernière, 24 agréments aux opérateurs de tous véhicules confondus pour un montant de 1,9 milliard de dollars.
Lors d’un passage hier au forum El Moudjahid, Aggoune a déclaré que cette enveloppe (1,9 milliard de dollars) a été accordée pour l’importation de plus de
180 000 véhicules. En revanche, il regretta que parmi les opérateurs ayant bénéficié des agréments, certains n’ont importé aucun véhicule, cette situation dira-t-il «nous poussera à prendre des mesures fermes à leurs encontre» allant jusqu’au retrait des agréments. Affirmant qu’un bilan est en cours d’élaboration à ce sujet, et qu’une commission interministérielle regroupant les ministères du Commerce, de l’Industrie et des Finances a été mise en place pour évaluer le travail des opérateurs de ce secteur.
Pour ce qui est de la construction automobile, Aggoune a fait savoir que plus de 30 dossiers sont sur la table du ministère pour examen, déclarant qu’il existe des obstacles en termes de partenariat ce qui bloque l’avancement des projets.
Rappelant à ce proposqu’en plus des différentes marques qui se sont investis en Algérie dans la construction tels Fiat à Oran, Chery installée à Bordj Bou Arreridj, Jac à Aïn Témouchent, Hyundai à Oran, Geely à Médéa, «plusieurs autres sont attendues bientôt dans le marché algérien à l’instar de la marque asiatique KIA qui a obtenu son pré-agrément et la française Citroën, relevant du groupe Stellantis, qui vient de recevoir son agrément.
Dans ce cadre, Aggoune qui occupe également le poste de président du Secrétariat technique pour le suivi du dossier des véhicules au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, a insisté sur la sous-traitance, affirmant que l’opérateur doit être accompagné dans ce domaine. « Les pouvoirs publics sont là pour accompagner les PME dans la sous-traitance », a-t-il rassuré.
Par ailleurs, le même responsable n’a pas manqué à inciter les opérateurs de passer de l’importation à la construction, affirmant qu’il s’agit de la stratégie et la feuille de route du Gouvernement. « Il est important de savoir que la construction en Algérie est notre objectif, nous visons une industrie réelle, créatrice de valeur rajoute et d’emplois et protège et garanti le transfert des fonds », dit-il. Pour ce faire, Aggoune a indiqué, « nous allons contraindre l’opérateur de passer à la construction dont le taux d’intégration devra atteindre de 10% la 1ère année à 30% la 5ème année »..
Quant aux prix des voitures construites localement, le même directeur, a rassuré que ces dernière seront sans doute moins chers que celles importées, précisant que le prix est fixé par le fabricant et qu’aucune règle ne le stipule dans le cahier des charges. « Il est important de savoir que le fabricant est libre du temps et du prix de la commercialisation de son produit ». Déclarant au passage que si les prix seront plus élevés que l’importation, les pouvoirs publics vont intervenir pour les réguler.
S. Oubraham
BAIC Algérie dévoile ses modèles commercialisés
Le représentant du constructeur automobile chinois BAIC a présenté les modèles qui seront prochainement commercialisés en Algérie. Parmi les modèles annoncés, on retrouve le X35, le U5 Plus, le X7, le BJ40 et le X55. Cette annonce marque une étape importante dans le développement de BAIC sur le marché algérien. En plus, avec la commercialisation de ses modèles en Algérie, BAIC a également annoncé son intention de construire une usine d’assemblage dans la wilaya de Batna. Cette usine permettra au constructeur chinois de produire ses véhicules localement, renforçant ainsi sa présence sur le marché algérien. Avec l’arrivée des modèles X35, U5 Plus, X7, BJ40 et X55, BAIC propose une nouvelle offre sur le marché automobile algérien. Ces véhicules offrent des caractéristiques intéressantes et répondent aux besoins et aux attentes des consommateurs algériens.
S. O.