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SELON LE MINISTRE DES FINANCES : Le prix du pétrole en hausse de 18% en 2018

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Au cours de la présentation du projet de loi de Finances 2019, devant la Commission des finances et du budget de l’APN, le premier argentier du pays s’est montré optimiste en affirmant que les pronostics tablent sur une croissance de 18% du prix du pétrole en 2018 comparativement à 2017. Ainsi, selon le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya « le prix annuel moyen du baril se statuera à 62,30 dollars en cette année », indiquant que ce prix concerne les trois paniers, à savoir celui du Brunt, le Dubai Light et le West Texas Intermediate. Pour ce qui est de la fiscalité pétrolière, le ministre a affirmé que la fiscalité pétrolière recouvrée jusqu’au mois de juillet dernier a atteint 1 611 milliards de DA, contre
1 275 milliards de DA, durant la même période de l’année 2017, soit une hausse de 26,3%. Pour ce qui est du volume des exportations des hydrocarbures, durant l’exercice de 2019, le ministre a fait état d’un recul de 1%. En ce sens, il a précisé que le montant des exportations prévues est de l’ordre de 33,2 milliards USD.
Le projet de loi prévoit également une hausse du volume d’exportations des hydrocarbures de 4,2% en 2020 avec des recettes estimées à 34,5 mds dollars. Les assurances du ministre interviennent à quelques jours de l’entrée en vigueur de sanctions américaines contre l’Iran. Ces sanctions, comme s’accordent à dire les analystes, vont booster les prix du pétrole, surtout que l’Arabie saoudite a d’ores et déjà exprimé son incapacité à se substituer aux livraisons iraniennes à long terme. En effet, l’Iran, qui est le troisième plus grand producteur de l’OPEP, voit déjà ses ventes de brut fondre à l’approche de l’application de ces sanctions sachant que sa production est estimée à 1,4 million de barils par jour. Pour l’OPEP, l’Iran reste « un membre très important (…) et nous n’avons pas d’autre choix que de continuer à travailler avec tous les membres », a soutenu le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Barkindo, sans préciser comment les producteurs mondiaux allaient compenser la baisse des exportations iraniennes avec l’entrée en vigueur des sanctions américaines.
Lamia Boufassa

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