La levée de la mesure d’exception du confinement imposée par la pandémie du coronavirus est tributaire de l’évolution de la situation épidémiologique dans notre pays. C’est du moins ce qu’a assuré, hier, à partir de Médéa, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid.
Le déconfinement « n’est envisageable que lorsqu’on constatera une amélioration notable et durable de la situation sanitaire », a déclaré Professeur Benbouzid, en marge de sa visite à l’hôpital Mohamed Boudiaf de Médéa, cité par l’agence officielle APS, où il s’est enquis sur place des conditions de prise en charge des patients affectés par le nouveau coronavirus (Covid-19) et la mobilisation du staff médical, engagé sur le terrain depuis près de deux mois.
Le premier responsable du département de la Santé entend par une « amélioration notable », avant la suspension de cette mesure préventive, la réduction à un seuil moins inquiétant du nombre des nouveaux cas, et de s’approcher de zéro décès, et c’est à partir de cette question que pourrait être évoquée déconfinement, invitant les citoyens à prendre conscience du danger que représente cette épidémie et de respecter, notamment les mesures barrières qui sont dans son intérêt et celui des autres ».
D’autre part, le ministre aborde la question du port du masque, mesure qui « doit faire partie de notre comportement quotidien, car c’est l’unique et meilleur moyen de se protéger contre la propagation du virus », a-t-il affirmé, ajoutant qu’il ne faut pas attendre que le masque soit obligatoire pour le porter. Le citoyen doit savoir que la situation n’est pas réglée définitivement et que le risque persiste toujours ». « Si tout le monde porte un masque, même de confection artisanale ou fait à la maison, on parviendra, en peu de temps, à réduire la propagation du virus, voire l’éliminer totalement », a indiqué encore le ministre.
B. O.