Accueil RÉGIONS Sécurité alimentaire : L’importance de l’innovation soulignée lors d’une rencontre à Béjaïa

Sécurité alimentaire : L’importance de l’innovation soulignée lors d’une rencontre à Béjaïa

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Les participants au 1er Congrès international sur la sécurité alimentaire durable, qui s’est ouvert lundi à l’Université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, ont mis en avant l’importance de l’innovation et de l’utilisation des nouvelles technologies pour garantir la sécurité alimentaire.
Des universitaires algériens et des experts venus de France, d’Espagne, d’Italie, d’Egypte et de Tunisie, qui ont participé à la rencontre intitulée « La sécurité alimentaire durable : défis et innovation », ont souligné l’importance de l’innovation et de l’utilisation des nouvelles technologies pour assurer la sécurité alimentaire. Pour Pr Hadri Mohamed Ali, spécialiste en informatique à l’Institut supérieur des études technologiques de Radès (Tunisie), l’intelligence artificielle (IA) « a un grand impact sur la chaîne de valeurs dans l’industrie agroalimentaire », de la production agricole jusqu’à la consommation du produit. Le spécialiste tunisien a évoqué à cette occasion les grands défis auxquels sont confrontés les pays de la rive sud de la Méditerranée, notamment « la formation dans le domaine de l’IA », soulignant également l’importance de « concentrer les efforts sur la recherche ». Pr Khodir Madani, de l’université de Bejaia, a indiqué de son coté que l’acquisition de nouvelles technologies, permettrait de « relever les défis liés notamment à la sécurité alimentaire », qui est d’abord synonyme de « disponibilité de notre alimentation, sa qualité et surtout son coût ». D’un autre côté, Boulekbache Lila, professeure et directrice du laboratoire organisateur de l’événement, a insisté sur l’importance de la « valorisation des biodéchets pour garantir la sécurité alimentaire ». « Nous essayons de proposer de nouveaux procédés de valorisation de ces biodéchets dans le but de les mettre à la disposition des consommateurs », a-t-elle indiqué. Dans le même sens, Inmaculada Matéos-Aparicio, professeure à l’université Complutense de Madrid, en Espagne, estime que l’un des « plus grands défis » sur lesquels elle travaille est de « réduire au maximum les déchets des sous-produits de l’industrie alimentaire ». Intervenant lors de l’ouverture de la première journée du Congrès, le président du comité d’organisation, Pr Ben Hamiche Nadir, a déclaré que les travaux de cette rencontre et les recommandations qui en découleraient étaient « essentiels pour façonner l’avenir du secteur ». Pour la professeure Achat Sabiha, membre du comité d’organisation de ce Congrès international, qui se tient les 10 et 11 novembre, a estimé à son tour que la tenue de cet événement « symbolise un pas concret vers la sécurité alimentaire ». La rencontre a été organisée par le laboratoire de biomathématiques, biophysique, biochimie et scientométrie (L3BS) de la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa.

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