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Seconde ville nouvelle de Aïn Témouchent : des projets en souffrance

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Il y a environ deux années, les habitants de la seconde ville nouvelle, qui est située au sud-ouest d’Aïn Témouchent et qui comprend le campus universitaire, le parc d’attraction en souffrance et plusieurs édifices publics nouveaux ainsi qu’un programme de pas moins de 8 000 logements dont au moins 3 000 sont en voie d’achèvement. Cette situation a posé au wali de l’époque le problème de l’isolement, du transport, des activités culturelles et sportives, du manque des aires de jeux et d’un marché des fruits et légumes. Les jeunes avaient aussi demandé à ce que les locaux fermés cédés à d’autres jeunes et qui ne sont pas exploités soient restitués et distribués de nouveau aux postulants qui attendent leur tour et ce conformément aux engagements tenus à l’issue de la grande opération de nettoiement des activités commerciales illicites qui squattaient des espaces publics, des trottoirs et des rues dans certains quartiers. La décision prise est de redonner à la seconde ville une certaine relance sur plusieurs volets devant animer la cité et lui procurer ce qu’elle manquaient comme équipements publics de détente, de loisir, de culture et de sport ainsi que la redistribution du parc de transport à même de créer plusieurs rotations allant de la nouvelle ville en direction du centre-ville et des autres quartiers. Avant le mois du ramadhan 2016, la première opération qui s’est inscrite dans cette dynamique est l’ouverture par la direction du commerce d’un marché ravitaillé par des agriculteurs et des opérateurs à la demande des autorités de la wilaya ainsi que la chambre de commerce et industrie, les directions du commerce, de l’agriculture et la chambre professionnelle des agriculteurs. Durant le mois de carême, il était question de l’inauguration de la maison des jeunes de la cité Boulenouar Mohamed, plus connue sous le nom de Djawhara. Mais des raisons ignorées l’opération a été retardée et l’ouverture a eu lieu ces derniers jours a-t-on appris ce mardi. C’est Ouaddah Amine, le chargé de la gestion de ce lieu de rayonnement culturel, qui s’est exprimé sur les ondes de la radio locale en disant qu’il ne ménage aucun effort pour que tous les jeunes de la cité puissent s’épanouir et se cultiver dans les meilleures conditions possibles. Présentement il existe une multitude d’ateliers de formations dans les domaines de musique, de théâtre pour enfants, de dessin, d’art plastique, de peinture, caricature. D’autres espaces tels que la bibliothèque, l’Internet, la médiathèque… devraient être équipés pour bientôt. Près de 200 jeunes fréquentent quotidiennement la maison des jeunes. L’heure est à la qualité des activités et des formations dispensées. Cela demande un encadrement de haut niveau qui n’est pas disponible dans tous les domaines d’activités. Les responsables concernés sont certainement au courant de cette déficience et il appartient à ces derniers d’accorder une grande importance à la mise en place de cadres chevronner en mesure de donner des formations de qualité et une exploitation qualitative et rationnelle des lieux.
Boualem Belhadri

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