Le premier salon national de la culture du safran qui a pris fin samedi à Oran a été couronné de succès à tous les niveaux et réalisé des ventes de ce produit ayant « dépassé les prévisions des exposants », a-t-on appris des organisateurs.
Lors de cette manifestation de trois jours à la pépinière de « Manbar El Hadaik », des ventes « dépassant les prévisions des exposants ont été réalisés », a-t-on appris du président de l’Association algérienne de promotion de la culture du safran, Abdellah Rouibi.
La quantité mise en vente lors du salon a atteint plus de neuf kilogrammes (9 kg) de ce produit qui égale le volume de production de certains pays réputés pour ce genre d’épices, a indiqué M. Rouibi, relevant que « tous les visiteurs du salon ont acquis ce produit, ce qui explique que les clients ont cette culture de consommation de cette épice et connaissent ses vertus sanitaires ».
Le prix du safran a été unifié lors de cette manifestation et estimé à 2000 DA le gramme, a souligné la même source, notant que le prix appliqué n’est pas élevé par rapport à celui pratiqué dans d’autres pays.
L’association algérienne de promotion de la culture du safran entend organiser des salons similaires dans différentes wilayas du pays « pour faire la promotion de ce produit algérien de bonne qualité et le
commercialiser ». Elle offre aussi des aides aux universitaires pour réaliser des recherches et thèses sur cette épice présente depuis des siècles, a-t-on souligné, affirmant que des efforts sont déployés pour
relancer la culture de cette épice appelée « l’or rouge ».
La cérémonie de clôture du premier salon, qui a vu la participation de 26 producteurs de 20 wilayas, a été marquée par la remise de certificats et diplômes aux exposants, ainsi que par la présence d’artisans qui ont présenté leurs différents produits dont l’extraction d’huile, le cosmétique, la fabrication du chocolat traditionnel et les fournitures d’art culinaire traditionnel.
Le salon a été organisé, sous le patronage du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, par l’Association algérienne de promotion du safran et l’association de promotion de la femme rurale « Main dans la main », en étroite coordination avec la Direction des services agricoles et la chambre d’agriculture d’Oran.