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Saisie de plus de 22 kg de cocaïne à Sétif

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Les membres de la Sûreté nationale de la wilaya de Sétif ont procédé au démantèlement d’un réseau criminel international ayant des complices au Maroc et à la saisie de plus de 22 kg de cocaïne et plus de 17 kg de kif traité, indique, mardi, un communiqué des mêmes services. « Dans le cadre des efforts des unités spécialisées de la Sûreté nationale dans la lutte contre la criminalité organisée transfrontalière, notamment le trafic illicite de drogues, le service de wilaya de la Police judiciaire de la Sûreté de la wilaya de Sétif est parvenu, la semaine dernière, à neutraliser les activités d’un réseau criminel organisé, dont les ramifications s’étendent en dehors du pays, avec la saisie de plus de 22 kg de cocaïne et plus de 17 kg de kif traité », précise la même source. Cette opération, menée par la Brigade de recherche et d’intervention, intervient suite à « un travail de renseignement et de terrain approfondi, soutenu par des recherches techniques, ayant permis de démanteler la structure organisationnelle du réseau et de révéler ses méthodes criminelles, reposant sur l’exploitation de réseaux de communication par satellites pour la coordination entre ses éléments sur le territoire national et leurs complices actifs au Maroc ». L’opération s’est soldée par « l’arrestation de (8) individus de ce réseau criminel dans la wilaya de Sétif, ainsi qu’à la récupération d’une somme en monnaie nationale dépassant 335 millions de centimes, provenant des revenus du crime, et d’équipements sensibles comprenant un téléphone satellite et deux talkies-walkies prohibés », outre la saisie de « 3 véhicules de tourisme, un véhicule utilitaire, deux motos et un jet-ski ». « Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le Pôle pénal spécialisé, pour les chefs d’inculpation de détention, acquisition, achat en vue de la vente, stockage et transport de substances narcotiques de manière illicite, blanchiment d’argent et contrebande constituant une menace pour la santé publique », conclut la même source.

Oum El Bouaghi : arrestation de deux individus ayant provoqué un accident de la route après avoir agressé un automobiliste

Les éléments de la Gendarmerie nationale (GN) d’Oum El Bouaghi ont procédé à l’arrestation de deux individus ayant provoqué un accident de la route après avoir agressé un automobiliste, un incident qui avait été documenté par une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, a indiqué mardi un communiqué des mêmes services. « A la suite d’une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montrant un conducteur et son accompagnateur poursuivant un automobiliste sur la RN 03, ce qui a entraîné un accident de la circulation, « les éléments de la brigade de recherches de la GN d’Aïn M’lila ont réussi à identifier les auteurs et à les localiser », a précisé le communiqué. Il s’agit de deux jeunes âgés de 20 et 21 ans. Les suspects qui avaient pris la fuite vers une destination inconnue après avoir provoqué l’accident, ont été rapidement arrêtés, et toutes les procédures légales ont été engagées à leur encontre pour mise en danger de la vie des automobilistes et non-assistance à personne en danger, selon la même source. Cette opération s’inscrit dans le cadre de « la lutte contre toutes les formes de criminalité, la préservation de la sécurité et de la tranquillité publiques, et la protection des citoyens et de leurs biens », selon la même source.

Démantèlement de trois réseaux d’émigration clandestine à Tipasa

Les services de sécurité de Tipasa ont démantelé trois (3) réseaux d’émigration clandestine par mer lors d’opérations distinctes, avec l’arrestation de 37 personnes, a indiqué mardi un communiqué de la sûreté de wilaya. Selon le communiqué, les unités de police de Khemisti, Bousmail et Tipasa ont interpellé 37 personnes, dont 16 impliquées dans l’organisation de traversées clandestines par mer, avec la saisie de trois (3) embarcations, un moteur de 50 chevaux, deux (2) véhicules et des sommes d’argent dépassant 1,9 million de DA et 1.660 euros, ainsi que des gilets de sauvetage et autres équipements. Ces opérations font suite à des informations sur la préparation de sorties illégales du territoire national à partir des côtes de Tipasa, où les réseaux en question attiraient des candidats à l’émigration clandestine en contrepartie de sommes d’argent, parfois en les escroquant, voire même en les délestant de leur argent et en mettant leur vie en danger, selon la même source. Grâce à une action coordonnée entre les différents services, la police a réussi à déjouer le plan des organisateurs et de leurs intermédiaires, arrêtés en flagrant délit alors qu’ils percevaient de l’argent et préparaient les embarcations pour des traversées nocturnes. Les suspects arrêtés ont été déférés devant le parquet du tribunal de Koléa, selon la même source.

Microsoft prévoit d’investir 10 milliards de dollars dans l’IA au Portugal

Le groupe Microsoft a annoncé, mardi, son intention d’investir 10 milliards de dollars au Portugal à partir de l’année 2026 dans la réalisation d’un méga centre de données dédié à l’Intelligence artificielle (IA). Ce projet sera lancé en partenariat avec l’entreprise britannique Nscale, spécialisée dans les centres de données destinés à l’IA, et Start Campus, qui a lancé la construction d’un important centre de données près du port de Sines, dans le sud du Portugal. Microsoft compte y installer 12.600 puces de dernière génération de Nvidia, a précisé le groupe américain dans un communiqué soulignant qu' »il s’agit d’un des plus importants investissements en capacité de calcul d’IA en Europe ». « Le Portugal a émergé comme un pays très important et attractif en Europe pour la construction de ce type de centre de données et ce type d’investissement », a indiqué le président de Microsoft, Brad Smith, dans un entretien au quotidien portugais Jornal de Negocios. En plus d’un centre de données alimenté par des énergies renouvelables, le site de Sines offre l’avantage d’être le point de connexion d’importants câbles sous-marins de télécommunications reliant l’Amérique à l’Europe.

Climatisation: la demande pourrait plus que tripler d’ici 2050

La demande en climatisation pourrait plus que tripler d’ici 2050, selon une étude publiée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), qui met en garde contre les conséquences de cette augmentation, notamment en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre liées à la climatisation. L’étude « Global Cooling Watch 2025 », publiée lundi par le PNUE en marge de la COP30 à Belém, au Brésil, soutient que cette augmentation « serait due à la croissance démographique et à l’accroissement des richesses, à la multiplication des épisodes de chaleur extrême et à l’accès croissant des ménages à faibles revenus à des systèmes de refroidissement plus polluants et moins performants ». En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre liées à la climatisation « doubleraient presque (en 2050) par rapport aux niveaux de 2022, atteignant environ 7,2 milliards de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2050 », prévoit le PNUE. Pourtant, « face à la multiplication et à l’intensification des vagues de chaleur meurtrières, l’accès au refroidissement doit être considéré comme une infrastructure essentielle au même titre que l’eau, l’énergie et l’assainissement », plaide Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, citée dans un communiqué. Mais la climatisation à elle seule « ne suffira pas à résoudre la crise de la chaleur, car elle entraînerait une hausse des émissions de gaz à effet de serre et une augmentation des coûts », avertit le PNUE. Ainsi, l’organisation recommande la généralisation de l’adoption de solutions dites « passives », comme l’occultation du soleil, les ventilations manuelles, la végétalisation ou une meilleure isolation, voire d’autres solutions telles que « le refroidissement basse consommation et le refroidissement hybride (combinant ventilateurs et climatiseurs à faible ou sans consommation d’énergie) ». Près des deux tiers des réductions d’émissions possibles « proviennent de solutions passives et à faible consommation d’énergie, ce qui souligne l’urgence de les intégrer aux politiques nationales et à la planification urbaine », insiste le PNUE.

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