Un réseau international de trafic et de contrebande de drogue a été démantelé à Blida par les éléments du groupement de la Gendarmerie nationale de cette wilaya qui ont saisi, lors de cette opération, une quantité de plus de 11 quintaux de kif traité, a-t-on appris jeudi auprès de ce corps constitué. Ce réseau de trafiquants de drogue est composé de 12 individus âgés entre 25 et 61 ans, tous des repris de justice, spécialisée dans le transport de drogue à travers certaines wilayas et vers d’autres pays à partir des limites territoriales ouest de la wilaya, en passant par des wilaya du Centre du pays pour atteindre les frontières Est et Sud-est du pays, a-t-on précisé de même source. La mise hors d’état de nuire de ce réseau est intervenue suite à l’exploitation, par la Gendarmerie nationale, de renseignements faisant état de la présence d’un réseau spécialisé dans le trafic de drogue activant au centre-ville de Blida. Une enquête a été ouverte et a permis, au bout de trois mois, d’identifier et d’interpeller tous les membres de ce groupe, a-t-on ajouté. En plus de la quantité de drogue saisie, la Gendarmerie a également récupéré, dans le cadre de cette même opération, 17 véhicules touristiques et utilitaires utilisés pour le transport du produit stupéfiant, d’une somme de 10,580 millions de DA dinars, revenus de ce trafic, de 65 téléphones portables et de cartes SIM , de documents administratifs falsifiés (permis de conduire, carte nationale d’identité ) et autre matériel (GPS, micro-portable ), a-t-on indiqué de même source.
Il y a environ une semaine, les mêmes services de la Gendarmerie nationale avaient démantelé un réseau de trafic de drogue et de blanchiment d’argent, et saisi une quantité de 32 kilos de kif traité.
Découverte d’un couple assassiné à son domicile à Saida
Un homme et son épouse ont été découverts jeudi assassinés à leur domicile familial dans la commune de Tircine (Saida), a-t-on appris des services de la Protection civile. Les agents de la Protection civile sont intervenus pour transférer les corps des victimes âgés de 71 et 61 ans du domicile familial situé au village «Benalouche» vers le service de médecine légale de l’hôpital «Ahmed Medeghri» de Saida, selon le chargé d’information à la direction de la Protection civile. Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête sur les circonstances de cette affaire.
La plus grande abeille du monde retrouvée en Indonésie
La plus grande abeille du monde, l’abeille géante de Wallace (Megachile pluto), a été retrouvée par les scientifiques après 38 années passées à sa recherche, alors qu’elle se cachait dans les forêts reculées de l’Indonésie. Avec une envergure de six centimètres, cette espèce d’abeille a été vue vivante pour la dernière fois par des scientifiques en 1981 et ces derniers pensaient depuis lors qu’elle avait disparu. Au début de cette année, une petite équipe de chercheurs s’est mise à la recherche de la créature, révélant vendredi avoir trouvé une reine solitaire vivant sur le groupe d’îles indonésiennes des Moluques du Nord. L’équipe a été soutenue par l’organisation Global Wildlife Conservation (Conservation mondiale de la faune sauvage) basée aux Etats-Unis, qui gère un programme de recherche d’espèces perdues, et comptait également des experts d’autres pays. Clay Bolt, photographe animalier et membre de l’équipe, a qualifié cette expérience d’»absolument époustouflante». «Voir une espèce si belle et si grande en vrai, entendre le son de ses ailes géantes frémir alors qu’elle passait devant ma tête, c’était vraiment incroyable», a-t-il indiqué. L’espèce tire son nom d’Alfred Russel Wallace, un naturaliste anglais qui a développé une théorie de l’évolution par sélection naturelle en même temps que Charles Darwin. «J’espère que cette redécouverte suscitera des recherches qui permettront de mieux connaître cette abeille unique et de fournir des informations pour tous les efforts futurs visant à la protéger de l’extinction», a indiqué Eli Wyman, chercheur de l’Université de Princeton qui faisait partie de l’équipe.
Une tortue géante que l’on pensait éteinte découverte aux Galapagos
Un spécimen vivant d’une tortue géante que l’on pensait éteinte depuis plus d’un siècle a été découvert dans l’archipel équatorien des Galapagos, a annoncé mardi le ministre de l’Environnement, Marcelo Mata. Une femelle adulte appartenant à l’espèce Chelonoidis Phantasticus a été trouvée sur l’île de Fernandina pendant une expédition organisée par le Parc national des Galapagos et l’organisation environnementale américaine Galapagos Conservancy, a tweeté le ministre sans plus de précisions. La tortue géante Chelonoidis Phantasticus est endémique de Fernandina, une île inhabitée des Galapagos, archipel volcanique du Pacifique célèbre pour sa faune et sa flore uniques au monde. Cette espèce était toutefois considérée comme éteinte, à l’instar de la Chelonoidis spp de l’île Santa Fe et de la Chelonoidis abigdoni de l’île Pinta. En 2015, l’Equateur avait annoncé la découverte d’une nouvelle espèce de tortue aux Galapagos, baptisée Chelonoidis donfaustoi en l’honneur de Fausto Llerena, qui fut le soigneur du célèbre «George le solitaire». Ce dernier, ultime spécimen de Chelonoidis abigdoni, était mort en captivité en 2012 à un âge estimé à 90 ans après avoir refusé de s’assurer une descendance en s’accouplant avec des femelles d’espèces apparentées. Les Galapagos sont situées à plus de 1.000 km au large du continent sud-américain et sont classées au Patrimoine mondial de l’Unesco. C’est après avoir visité ces îles dans sa jeunesse que le naturaliste britannique Charles Darwin conçut sa théorie de l’évolution au XIXe siècle. Quinze espèces de tortues géantes ont été recensées dans l’archipel, y compris celles considérées comme éteintes. Les scientifiques considèrent qu’elles sont arrivées sur place il y a trois ou quatre millions d’années et qu’elles ont été dispersées par les courants marins, créant des espèces différentes adaptées aux habitats des différentes îles. Les tortues des Galapagos doivent leur longévité exceptionnelle à une capacité génétique permettant de réparer l’ADN, selon les scientifiques.
Deux nouvelles espèces de chauves-souris découvertes en Europe et au Maghreb
Deux nouvelles espèces de chauves-souris inconnues jusqu’à présent viennent d’être découvertes en Europe et au Maghreb par une équipe internationale de chercheurs, a annoncé mardi le Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC) d’Espagne. Il s’agit d’une chauve-souris appelée «Myotis crypticus», qui était jusqu’à présent confondue avec une autre espèce étroitement apparentée, à savoir la chauve-souris d’Escalera (Myotis escalerai), et qui ne diffère de la première que par des caractères externes subtils, précise un communiqué du CSIC, organe ayant dirigé l’étude. Une analyse génétique publiée dans la revue internationale «Acta Chiropterologica» a confirmé que les deux espèces sont très différentes sur le plan génétique, explique l’étude. «Cette nouvelle espèce était passée inaperçue jusqu’à présent parce que les chauves-souris sont représentées par 53 espèces en Europe mais beaucoup se ressemblent énormément», a fait savoir Javier Juste, chercheur de la station biologique de Doñana (sud de l’Espagne), cité dans le communiqué. «Il a donc fallu avoir recours à des comparaisons génétiques pour vérifier leur identité», a-t-il poursuivi. Cette nouvelle espèce vit dans des zones boisées en Italie, en France, en Suisse et en Espagne et s’y trouve soumise à «une pression humaine croissante», fait observer la même source. La même étude a aussi permis d’identifier en Afrique du Nord une espèce nouvelle pour la science. Il s’agit de la chauve-souris appelée Myotis zenatius qui est considérée comme «extrêmement rare et vulnérable». «On ne connaît ces chauves-souris que dans quelques grottes qui les abritent, dans les montagnes du Maghreb», au Maroc notamment, révèle le CSIC, ajoutant «il est possible qu’elles méritent d’être incluses dans la liste des espèces menacées d’extinction».