Les éléments de la 6ème sûreté urbaine de Guelma ont saisi 43 faux billets de banque de monnaie nationale de la coupure de 2.000 DA et arrêté deux personnes qui étaient en train de les mettre en circulation, apprend-on mardi de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Ces faux billets saisis d’une valeur totale équivalente à 86.000 DA ont été découverts après l’interpellation des deux suspects qui étaient à bord d’un véhicule de tourisme au niveau du rond-point mitoyen de la gare routière Nord de la ville de Guelma puis la fouille de leurs domiciles, a indiqué la même source. L’interpellation des suspects âgés de 42 ans et résidant à Guelma a été opérée à la suite d’informations relatives aux activités d’une personne qui mettait en circulation de faux billets à travers la wilaya, selon la même source. Deux dossiers pénaux ont été constitués contre les deux mis en cause présentés devant les instances judiciaires compétentes près le tribunal de Guelma pour « crime de possession de faux billets ayant une valeur légale et leur mise en circulation sur le territoire national ».
Saisie de près de 40500 unités de pétards de différents calibres à Alger
Les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’Alger ont saisi 40473 unités de pétards et de produits pyrotechniques de différents types et calibres, destinés à la vente, a indiqué, mardi, un communiqué des mêmes services. Dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite de pétards et de produits pyrotechniques qui constituent un danger et une menace pour la sécurité des citoyens et la santé publique, les unités de la section territoriale de la Gendarmerie nationale de Bir Mourad Raïs (Alger), ont saisi, une quantité considérable de pétards et de produits pyrotechniques de différents calibres (40473 unités), destinés à la vente, lors de la célébration du Mawlid Ennabaoui « , précise le communiqué. Selon la même source, « cette opération s’inscrit dans le cadre du plan mis en place, en prévision de la célébration du Mawlid Ennabaoui, par le commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale à Alger, pour mettre un terme à cette activité préjudiciable à l’économie nationale.
Grippe aviaire : des chercheurs développent un vaccin qui protège et empêche la transmission du virus
Des chercheurs français et canadiens ont développé une formulation de vaccin contre les souches du H5N1 responsable de la grippe aviaire, qui immunise toutes les volailles vaccinées et empêche la circulation du virus, a annoncé mardi l’institut français Inrae. « Ceci constitue une première dans la lutte contre cette maladie très contagieuse », affirme l’Institut français de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), co-auteur avec l’Université du Québec à Montréal de l’étude parue dans NPJ Vaccines, une publication du groupe Nature. « Les résultats obtenus montrent que des poulets immunisés grâce à ce vaccin ont été protégés à 100%. Aucun signe clinique ni lésion histologique (observables au microscope, NDLR) n’ont été observés mais surtout, aucune excrétion virale n’a été détectée, ce qui signifie que le vaccin protège à la fois contre l’infection et la transmission du virus », explique l’Inrae, dans un communiqué. Les vaccins existants ciblent majoritairement une protéine de la surface du virus, l’hémagglutinine, mais les mutations du virus réduisent l’efficacité vaccinale et augmentent les risques d’émergence de nouveaux variants. Une nouvelle formulation combinant l’hémagglutinine et des nanoparticules de peptides, des molécules facilitant la formation de certaines protéines, « s’est avérée nettement plus efficace », y compris contre des souches très éloignées du H5N1 sévissant actuellement. « Les poulets vaccinés avec la formulation combinée (…) sont totalement protégés contre la maladie, ne présentant aucun signe clinique. Par ailleurs, les chercheurs ont montré l’absence d’excrétion du virus dans l’environnement, ce qui représente un élément essentiel pour éviter la dissémination du virus et contrôler les épidémies de grippe aviaire », explique l’Inrae. Présente en Amérique, en Europe, en Afrique et en Asie, la grippe aviaire contraint les éleveurs à euthanasier les volailles infectées, provoquant d’énormes pertes économiques. En France, où un vaccin efficace est administré aux seuls canards, le niveau de risque pour la maladie est considéré depuis le 3 mai 2024 comme « négligeable », malgré l’apparition de trois foyers recensés en Bretagne (ouest de la France) depuis un mois.
Un décès par morsure de serpent toutes les 4 à 6 minutes dans le monde
Une personne meurt d’une morsure de serpent toutes les 4 à 6 minutes dans le monde, et plus d’un tiers des victimes ont moins de 20 ans, a indiqué mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). A l’occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux morsures de serpent, célébrée le 19 septembre de chaque année, l’OMS a précisé que « les travailleurs du secteur agricole et les enfants sont les plus touchés, un tiers des cas concernant des personnes de moins de 20 ans. Au total, 1,8 à 2,7 millions de cas d’envenimation par morsure de serpent sont recensés chaque année, entraînant entre 81.000 et 137.000 décès ». L’agence onusienne a souligné que la plupart des morsures de serpent surviennent en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Rien qu’en Inde, des estimations récentes font état d’une mortalité annuelle de 58.000 personnes. Mais les morsures de serpent ne sont pas seulement mortelles. Pour chaque personne décédée, trois autres souffrent d’une invalidité à long terme ou permanente. « La majorité des victimes survivent, mais pour des centaines de milliers d’entre elles chaque année, cela signifie vivre avec des handicaps à long terme ou permanents, tels que des cicatrices physiques débilitantes ou même des amputations », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, David Williams, scientifique et expert en morsures de serpent à l’OMS.
Arrestation d’un trafiquant de drogue dans les nouvelles cités de Reghaïa
Les éléments de la Gendarmerie nationale (GN) d’Alger ont arrêté un individu s’adonnant au trafic de drogue dans les nouvelles cités de Reghaia et saisi une quantité de cocaïne et d’armes blanches, indique, mardi, un communiqué de ce corps de sécurité. « Dans le cadre de la lutte contre les différents crimes et de la préservation de la santé publique, la brigade territoriale de la GN, en coordination avec la brigade de recherche et d’investigation de la même ville, a mis en échec l’activité d’un individu s’adonnant au trafic de poisons dans les nouvelles cités de Reghaïa ». Après investigation et enquête, « le mis en cause a été identifié et arrêté avec la saisie d’une quantité de cocaïne de 52 kg, un morceau de drogue de 1,9 g outre trois (3) armes blanches, une balance électronique servant de pesage de la drogue, dix (10) comprimés psychotropes de type prégabaline 300 g, une somme d’argent de 240.000 DA ainsi que d’un véhicule utilisé dans le transport et la distribution de drogue », ajoute le communiqué. Après « accomplissement des procédures légales requises, le mis en cause a été déféré devant les juridictions compétentes », selon la même source.
Yémen: 4,5 millions d’enfants non scolarisés, une « bombe à retardement », prévient l’UNICEF
Le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Yémen, Peter Hawkins, a déclaré que la présence de 4,5 millions d’enfants non scolarisés dans le pays, constituait une « bombe à retardement ». Hawkins a averti que « la présence de 4,5 millions d’enfants yéménites non scolarisés est une bombe à retardement. Cela signifie que d’ici cinq à dix ans, la prochaine génération pourrait être analphabète, ne pas savoir compter et avoir très peu de compétences et de bases pour la vie quotidienne ». Malgré les défis, il a salué « l’incroyable résilience » des enfants du Yémen et « l’incroyable dévouement dont leurs familles ont fait preuve en faveur de l’éducation. « J’ai vu des enfants dans des écoles sans murs et des établissements avec des fuites d’eau sur le sol, et pourtant les enfants étaient assis par terre dans cet état humide, et voulaient étudier et apprendre », a-t-il témoigné. « Nous continuons à travailler avec les autorités et nous continuons d’essayer de faire face à une situation catastrophique pour permettre aux enfants d’accéder à l’éducation et de leur fournir une éducation de qualité », a-t-il assuré. Et Hawkins de poursuivre: « Nous essayons de garantir que les écoles existent et fonctionnent, de réhabiliter celles qui ont été endommagées à la suite du conflit, de garantir que les enseignants – en particulier les enseignantes – puissent venir à l’école et d’encourager les enfants à y retourner ».
La population étrangère a augmenté d’un tiers au Portugal
Le nombre d’étrangers établis au Portugal a bondi de 33,6% en 2023, le pays accueillant désormais plus d’un million d’immigrés, environ un dixième de la population totale, selon un rapport officiel publié mardi. Le pays comptait à la fin de l’année dernière 1,045 million d’étrangers vivant légalement sur son territoire, contre près de 782.000 en 2022, a indiqué l’Agence pour l’intégration, les migrations et l’asile (Aima). « La nationalité brésilienne reste la principale communauté étrangère », avec quelque 368.500 ressortissants et 35,3% des immigrés établis dans le pays, a précisé l’agence créée l’an dernier après la dissolution de l’ancienne police des frontières. L’Angola et le Cap-Vert, deux anciennes colonies portugaises en Afrique, arrivent en deuxième et troisième positions, avec respectivement 55.600 et 48.900 ressortissants. Parmi les Européens, on retrouve les Britanniques (47.400), puis les Italiens (36.200) et les Français (27.500). Les Indiens (44.000) et les Népalais (30.000) figurent également dans le top dix des pays d’où viennent les immigrés. Le gouvernement portugais de droite modérée a décidé en juin de durcir la politique migratoire du pays, qui était devenue l’une des plus libérales d’Europe sous le précédent exécutif socialiste. Il a notamment abrogé une disposition, en vigueur depuis 2018, qui permettait aux immigrés de demander à être régularisés en montrant qu’ils travaillaient depuis au moins un an en cotisant pour la sécurité sociale, même s’ils étaient entrés illégalement sur le territoire portugais. Le Portugal compte actuellement quelque 400.000 demandes de régularisation non traitées, qui ont été déposées avant ce changement de la loi.