Accueil ACTUALITÉ SAHARA OCCIDENTAL-ONU–MAROC : Nouveau cycle de négociations en février et fin mars

SAHARA OCCIDENTAL-ONU–MAROC : Nouveau cycle de négociations en février et fin mars

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Le Conseil de sécurité qui a été informé de l’évolution de la question du Sahara occidental et de la préparation d’une deuxième table ronde de négociations de paix fin mars prochain, entre le Front Polisario et le Maroc a apporté son plein appui à l’action de l’envoyé personnel du SG de l’ONU, Köhler, pour «parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Au terme de son briefing et selon de bonnes sources à l’Onu , l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Köhler, tiendra une première rencontre informelle en février avec les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, ainsi que l’Algérie et la Mauritanie en tant qu’observateurs. Il convoquera une seconde table ronde dans le cadre des négociations fin mars et avant la réunion fin avril du Conseil de sécurité.
La première table ronde de Genève selon l’ambassadeur sud-africain à l’Onu , Jerry Matthews a créé un « bon climat de confiance entre les deux parties » selon les propos de Köhler devant le Conseil de sécurité.
Pour le Front Polisario, il existait « une réelle fenêtre d’opportunité » pour régler le conflit au Sahara occidental. Il a appelé le Conseil de sécurité à «agir dans l’intérêt du processus de paix ».
« Grâce au leadership de l’Envoyé personnel et au soutien actif du Conseil de sécurité, nous avons maintenant une réelle fenêtre d’opportunité pour trouver une solution juste, pacifique et durable menant à un véritable processus d’autodétermination au Sahara occidental », a indiqué le Front Polisario dans un communiqué diffusé à l’issue du briefing tenu par l’émissaire Horst Köhler sur le Sahara occidental.
Le Front Polisario a souligné que la première série des pourparlers de paix, tenus à Genève, a « clairement montré» que le statu quo était «insoutenable et constituait un obstacle à la paix».
C’est à ce titre que la partie sahraouie a exhorté le Conseil de sécurité à «mettre à profit la dynamique actuelle en prenant des mesures concrètes pour garantir le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination », tel que prévu par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale. « Si ce processus doit aboutir, il est essentiel que les membres du Conseil agissent dans l’intérêt de la paix et du droit international en prenant des mesures qui maximiseront les chances de parvenir à une solution négociée entre le Front Polisario et le Maroc », relève le communiqué.
«Nous exhortons les membres de l’Union européenne, en particulier, à repenser leur approche ( ) et à soutenir le processus de paix des Nations unies au Sahara occidental en utilisant le commerce comme un incitatif positif à un accord de paix juste et durable », poursuit le Front Polisario.
Réaffirmant son soutien au processus politique mené par l’ONU, la partie sahraouie a expliqué que « les prochains cycles de négociations de paix doivent donner des résultats concrets ».
Mais pour progresser dans le processus de paix, le Conseil de sécurité doit soutenir une série de mesures de confiance comprenant la libération par le Maroc des détenus sahraouis, la présence d’observateurs des droits de l’homme dans les territoires occupés, et la cessation des violations du cessez-le-feu et du pillage illégal des ressources naturelles du Sahara occidental, a-t-elle souligné.
En adressant ses remerciements à l’émissaire onusien pour son engagement actif à faire avancer le processus politique, le Front Polisario a réitéré son appel au Conseil de sécurité à soutenir les efforts de Horst Köhler et à lui « fournir les ressources et les options nécessaires » pour garantir « la participation pleine et constructive du Maroc dans les négociations de paix ».
Le Front Polisario a soutenu qu’avec « la volonté politique nécessaire », une solution durable et pacifique garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination était « possible ».
Pendant ce temps, le Maroc s’en tient à l’obstruction et dans une nouvelle manœuvre il fait appel au sioniste Netany yahou pour qu’il intervienne et fasse intervenir en sa faveur le lobby sioniste à Washington. Il y a peu, la Maison Blanche, par la voix du chef du National Security Council (NSC), John Bolton, a exprimé sa frustration devant le blocage que connaît la question sahraouie, affirmant qu’il était temps à la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental d’accomplir le mandat pour lequel elle avait été créee.
Mokhtar Bendib

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