L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Abdelkader Taleb Omar a fait savoir, mardi, que le Président sahraoui, Brahim Ghali, était en convalescence en Espagne après s’être remis de la Covid-19.
Affirmant que le Président Ghali n’a été destinataire d’aucune convocation pour une quelconque instruction en cours, M. Taleb Omar a souligné que l’acharnement sur la personne du président sahraoui s’inscrit dans le cadre d’une campagne médiatique menée par le Maroc pour porter atteinte à la cause sahraouie. Le makhzen tente, à travers la mobilisation de certaines plumes mercenaires, à détourner l’attention sur la cause sahraouie par les rumeurs et les mensonges, a précisé l’ambassadeur sahraoui. Le Maroc tente, à travers cette guerre médiatique, à dissimuler ces violations des droits de l’homme au Sahara occidental, notamment après la rupture de l’accord de cessez-le-feu, a-t-il encore dit.
M.Taleb Omar a cité, dans ce cadre, les rapports émanant de plusieurs ONG de droits de l’homme à l’instar de « Amnesty international » et « Human rights watch » ayant prouvé l’implication du Maroc dans des violations des droits de l’homme, rappelant également la dernière déclaration du Haut-commissariat de l’ONU pour la protection des droits de l’Homme faisant état de « pressions exercées par des parties soutenant le régime marocain afin que les violations restent à l’ombre ».
Dans le même sillage, il a souligné que la partie sahraouie n’a rien à cacher, et qu’elle appelle à la création d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, mais le régime marocain refuse encore.
Pour sa part, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdullah Arabi a démenti ce qui a été rapporté par les médias espagnols à propos de la prétendue convocation par la justice espagnole du Président sahraoui et du Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali.
Le Maroc mène une campagne de désinformation, dans le cadre de la guerre psychologique, d’une part, et une campagne de « provocation et de chantage » contre l’Espagne, d’autre part, afin d’influencer sa position sur la question sahraouie et d’amener Madrid à se rebeller contre la légalité internationale, a-t-il souligné.
M. B.