L’international algérien, Ryad Boudebouz, a réalisé un mois de févier de premier ordre. Il n’a pas tardé d’ailleurs à être récompensé, puisqu’il a été élu Joueur africain du mois de février par les internautes de France Football. Boudebouz, le meneur de jeu de Montpellier, ne cache pas sa satisfaction de cette distinction, certes symbolique, mais qui va certainement le booster pour s’imposer enfin en titulaire à part entière en sélection algérienne.
Mais le joueur reste humble. «Je voudrais dire que c’était aussi grâce à mes copains autour qui bossent bien. Cela me permet d’être mis en valeur lorsque le collectif tourne bien, les individualités peuvent ensuite s’exprimer plus facilement», dira Boudebouz d’emblée dans un entretien accordé au journal en question.Retrouvant son top niveau, le joueur de 26 ans confie que « ça va mieux. Je joue libéré dans cette équipe. Depuis l’arrivée de Frédéric Hantz, ça va vraiment mieux pour notre club. On a une solidité défensive intéressante autour de garçons qui font une très belle saison comme Hilton ou Congré. A titre personnel, sur le terrain, j’ai effacé certains gestes superflus, et cela me permet d’être plus efficace. Là, sur le terrain, je suis aussi dans ma position préférentielle. J’évolue en numéro 10, c’est là que je suis le plus fort».
Les prestations du meneur de jeu algérien lui permettent d’ores et déjà de viser un club plus huppé, mais l’intéressé, lui, ne semble pas pressé pour changer d’air, d’autant que son contrat avec Montpellier court jusqu’en 2018. «Ecoutez, je viens d’avoir 26 ans, je crois que je suis loin des 35 ans, non ? Il y a des joueurs qui sont arrivés au top vers 28 ou 29 ans. Une carrière ça va vite dans un sens ou un autre. Evidemment, que j’y crois. Maintenant si je dois y aller, j’irais, et sinon c’est le destin qui n’aura pas voulu», explique-t-il.
Evoquant la sélection algérienne, et la pléiade des joueurs talentueux, notamment en attaque, qui la compose, Boudebouz, qui fait déjà figure d’ancien dans cette formation, estime que l’équipe nationale a «une superbe génération. Mais le plus difficile, cela va être de concrétiser ça par quelque chose de palpable.
Il faut essayer de gagner une CAN, et évidemment d’aller refaire un tour en Coupe de monde pour démontrer qu’on est un pays majeur en football». Il se dit d’ailleurs «pas surpris» par l’émergence des joueurs algériens un peu partout en Europe, tout en saluant l’arrivée de Yassine Benzia.
Hakim S.
