Le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, a révélé hier la mise en service, pour bientôt, de trois nouvelles stations de dessalement d’eau de mer à Alger, ajoutant que cinq wilayas prioritaires avaient été identifiées pour l’installation de cinq nouvelles stations de dessalement d’une capacité de plus de 300 000 mètres cubes/jour. En effet, lors de sa visite de travail et d’inspection à des projets sectoriels dans la capitale en compagnie du wali d’Alger, Youcef Chorfa, le ministre des Ressources en eau a annoncé la mise en service de trois stations de dessalement d’eau de mer au mois de mai prochain dans le cadre du programme d’urgence pour résoudre la crise de l’eau. Également le même responsable a précisé que l’approvisionnement en eau dans la capitale se fera à partir du dessalement d’eau de mer et des nappes phréatiques uniquement, selon le nouveau programme de production et de distribution, ajoutant que le programme est venu pour assurer la fourniture d’eau aux habitants d’Alger d’une manière acceptable et bonne. Ce programme, ajoute le ministre, « vise aussi à répondre aux besoins en eau potable de la population en dessalant l’eau de mer ». Déclarant qu’avec la mise en service des nouvelles stations, mois de mai, la production d’eau va augmenter à 950 000 mètres cubes, signalant au passage « qu’économiser l’eau à ce rythme résoudrait considérablement le problème de l’eau ». Dans le même contexte, le premier responsable du secteur de l’eau en Algérie a affirmé avoir fixé cinq wilayas prioritaires pour la réalisation de nouvelles stations de dessalement d’eau, dans le cadre du programme d’urgence pour faire face à la crise. Précisant que ces cinq stations auront une capacité de plus de 300 000 mètres cubes/jour, et ce en appliquant la décision du président de la République lors du Conseil des ministres tenu le 25 juillet 2021. Quant aux wilayas concernées, le ministre a avancé qu’ils seront lancés bientôt dans « la gare du Cap Blanc (Oran), la gare d’Alger ouest (Fouka, Tipasa), la gare d’Alger est (Cap Djenet, Boumerdès), la gare de Béjaïa et la gare d’El-Tarf ». faisant savoir que la réalisation et l’exploitation de ces projets, d’ici 2024, permettra d’atteindre une capacité de production moyenne de 615 millions de mètres cubes par an, en plus de celles actuellement réalisées, qui sont estimées à 770 millions de mètres cubes par an, avec une production totale de 1,385 milliards de mètres cubes par an. À cet égard, le ministre a déclaré qu’en exploitant ces nouvelles stations, 42% des besoins en eau des wilayas du Nord seront couverts par le dessalement.
Sarah Oubraham