L’amélioration du secteur des Ressources en eau est l’une des priorités du gouvernement. C’est d’autant plus encore que plusieurs carences sont signalées.
Répondant à une question orale, ce jeudi, à l’APN, le ministre des Ressources en eau, Arezki Baraki, a dit que les projets à même d’améliorer l’alimentation en eau potable au profit des citoyens, mettre en valeur et développer les superficies agricoles et promouvoir l’assainissement étaient inscrits parmi les priorités du secteur. « Le ministère des Ressources en eau suit de près tous les projets à même d’améliorer l’alimentation en eau potable au profit des citoyens mais aussi ceux relatifs à la mise en valeur et au développement des superficies agricoles et de l’assainissement », a-t-il indiqué.
Lors de son intervention, le ministre a fait un état des lieux sur le périmètre d’irrigation de la ville de Maghnia qui s’étend sur 4 250 hectares, précisant que ce périmètre, réalisé durant les années soixante-dix, a insufflé une dynamique au niveau de la région d’où la décision de son extension durant les années quatre-vingt et sa dotation en nouvelles infrastructures. Parmi ces infrastructures, le ministre a cité la retenue d’eau de Souani d’une capacité de 13,4 millions m3, le plus grand barrage réservoir dont l’approvisionnement était prévu à partir des surplus du barrage de Beni Bahdel et Oued Tafna à travers l’ancien barrage Kef.
Arezki Baraki a rappelé que ces travaux ont été suspendus en 1991 en raison de la situation sécuritaire prévalant dans le pays à l’époque ainsi que les périodes de sécheresse dans la région ouest du pays durant les années 90. En 2011, après le début de l’exploitation de l’eau dessalée, la situation a connu une amélioration, amenant les services des ressources en eau à étudier la possibilité de réhabiliter les infrastructures déjà réalisées en vue de garantir de l’eau d’irrigation pour le périmètre de Maghnia y compris le barrage de Souani.
Au regard du recul enregistré au niveau du stockage des eaux dans le barrage de Beni Bahdel en raison de périodes répétitives de sécheresse dans la région, dues aux changements climatiques, le ministère va revoir la possibilité de réhabiliter cette structure et examinera les moyens de son approvisionnement en eaux à partir des barrages de Boughrara et Oued Mouilah.
À propos de l’activité agricole et pour la prise en charge de cette activité agricole au niveau de la plaine de Maghnia, le ministre a affirmé que les services du secteur des Ressources en eau ont procédé à la réhabilitation de cette plaine et les travaux sont presque achevés. Une étude pour diagnostiquer les besoins réels du périmètre à irriguer de Meghnia a été lancée.
Arezki I.