Accueil Edito Réseaux sociaux : le bon grain…

Réseaux sociaux : le bon grain…

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Fausse image. Le contenu des réseaux sociaux n’est pas que négatif. Contrairement à l’idée dominante, la toile comporte aussi des aspects positifs et même d’utilité publique. Un regard averti et responsable est à même de séparer « le bon grain de l’ivraie ». Il est à même de laisser aux services de sécurité et à la justice, la prise en charge des contenus délictueux. Comme il peut distinguer ceux qui sont d’intérêt général. Ces derniers jours, beaucoup d’exemples de sujets diffusés sur Facebook, YouTube, Tik-Tok, etc. donnent à réfléchir sur la nécessité de les encourager. On citera l’identification filmée des délinquants, des nids de poule et autres dégradations des routes, une absence de grille de caniveaux par ci, un citoyen qui se plaint, à visage découvert, d’être lésé par la puissance publique, par-là etc… Autant de sujets qui sont en droite ligne des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, maintes fois données au gouvernement concernant la prise en charge des doléances des citoyens. La dernière fois c’était lors du Conseil des ministres du 18 mai dernier. Ce jour-là, il « a instruit le Gouvernement de renforcer davantage son action sur le terrain avec plus de rigueur pour répondre concrètement aux préoccupations réelles des citoyens, loin de tout folklore médiatique ». Quoi de mieux que les réseaux sociaux pour « renforcer l’action du gouvernement » dans ce domaine ? Quoi de mieux que les réseaux sociaux pour les citoyens qui cherchent une oreille attentive au milieu du mépris d’une bureaucratie bien que finissante ? Quoi de mieux que les réseaux sociaux pour soustraire les citoyens « de tout folklore médiatique » ? Très au fait des détails opérationnels pour une bonne prise en charge des doléances citoyennes, le président Tebboune a tenu à préciser, au cours du même Conseil des ministres « … que le traitement et la mise en œuvre des grands dossiers sociaux s’effectuent en coordination directe avec le Premier ministre ». Très justement et comme les sujets abordés par les citoyens sont divers et variés, la connexion doit être dirigée vers le premier ministère qui dispatchera ensuite à chaque membre du gouvernement l’affaire qui concerne son département. Ainsi, non seulement le « folklore médiatique » n’est plus possible mais c’est aussi la garantie d’une « réponse concrète » aux citoyens. Plus simplement, il s’agit de créer une structure, rattachée au premier ministère, chargée de recueillir, d’annoter, de déterminer à qui revient le sujet et de présenter le tout pour validation au Premier ministre. Avec un bon suivi, le résultat qui renforcera la confiance entre gouvernant et gouvernés est garanti. C’est aussi un ferment de la cohésion nationale et du front intérieur. C’est dans cet esprit qu’il faut appréhender positivement les réseaux sociaux. C’est un tout nouveau moyen digital, moderne et efficace, à la disposition de notre État social. Enfin, il faut veiller à annoncer, publiquement, la prise en charge des doléances et la suite qui leur a été réservée !
Zouhir Mebarki

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