Accueil ACTUALITÉ Rentrée scolaire 2015-2016 : des engagements et des attentes

Rentrée scolaire 2015-2016 : des engagements et des attentes

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Tout le monde promet que la rentrée scolaire de cette année se fera dans le calme. Syndicats et responsables du secteur s’engagent dans ce sens. Mais, comme à chaque fois, et ce depuis quelques années, les parents d’élèves retiennent leur souffle, par peur de revivre les même scénarios précédents, ceux marqués par des grèves des enseignants ou des administrateurs dès la rentrée scolaire. «Les promesses certes nous réconfortent, c’est qu’à chaque rentrée scolaire on nous donne des garanties, mais les choses tournent souvent au malheur», nous confie Hamid, un parent d’élève dont le fils passe cette année son BEM. Ce sont donc généralement les parents des élèves des classes d’examens qui sont les plus inquiets. Malgré cela, l’espoir de passer une année scolaire sans problème demeure présent avec une volonté sans précédent du ministère de l’Education nationale d’éviter le pire. Il faut dire également que le ministère a du pain sur la planche. Après un été très agité, marqué par la polémique qui a secoué le secteur, celle d’intégrer la langue maternelle dans le programme scolaire, marqué également par la rencontre nationale de l’éducation qui ont abouti à des recommandations qui n’étaient pas du goût de certains, les responsables sont tenus de faire de leur mieux pour concrétiser les différentes mesures annoncées jusque-là pour faire aboutir la réforme scolaire.

Un nouveau livre d’informatique pour les élèves des classes de terminale
Parmi les nouvelles dispositions prises par le ministère de l’Éducation nationale, on trouve l’arrivée d’un nouveau livre d’informatique pour les élèves des classes de terminale. Selon la ministre de l’Éducation nationale, 55 millions de livres scolaires seront distribués cette année aux élèves des différents paliers de l’éducation .
La ministre a annoncé qu’elle se réunira avec les représentants des différents syndicats et associations des parents d’élèves, et ce à partir du 15 octobre prochain. Elle a assuré avoir reçu les assurances des syndicats que la rentrée scolaire « sera clame ».

L’enseignement préscolaire sera généralisé
L’enseignement préscolaire sera généralisé dans les écoles de toutes les wilayas du pays, à partir de cette rentrée scolaire. Ce qui renseigne sur la volonté des pouvoirs publics de former une génération d’élèves bien structurée.
Il s’agit de la généralisation de l’enseignement préscolaire qui concernera aussi les crèches relevant des entreprises économiques. Ce qui a suscité la satisfaction de bien de parents d’élèves à travers le territoire national.
La ministre de l’Éducation nationale a jugé nécessaire cette mesure aux fins de permettre à tous les enfants d’avoir les mêmes chances de réussite. Mme Nouria Benghebrit, qui a indiqué que la mise en application de cette décision s’effectuera à partir de cette rentrée scolaire, a tenu à préciser que l’objectif de son ministère est «de gé dès la rentrée scolaire 2016-2017, en collaboration avec tous les secteurs». Les modes de prise en charge des classes du préscolaire, tout comme la préparation d’un manuel scolaire uniformisé, ainsi que la formation des encadreurs (enseignants dans les écoles coraniques) meublent actuellement l’agenda de la tutelle.
Une autre information circule également, celle de rendre le préscolaire pour les enfants de quatre ans, et de permettre aux enfants de cinq ans de passer à la première année scolaire. Chose qui reste toujours à confirmer.

Les promesses des syndicats
Les syndicats de l’éducation nationale ont donné dernièrement la promesse de garantir une rentrée scolaire dans le « calme », après leur rencontre avec la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, qui s’est engagée à satisfaire les principales revendications.
Parmi les revendications que le ministère s’est engagé à satisfaire, l’organisation d’un concours lors de la rentrée scolaire pour la promotion de 45.000 enseignants dans les trois cycles de l’Éducation (primaire, moyen et secondaire) et la promotion « systématique » aux nouveaux grades pour garantir la promotion aux enseignants « menacés de disparition », tandis que les points qui n’ont pas été évoqués, la ministre a fixé la date du 15 octobre prochain pour les évaluer. Le gouvernement a également approuvé la revendication relative à la prime des intendants et économes qui sera une prime différente des fonctions pédagogiques. Le ministère de l’Éducation nationale avait annoncé au mois de mars dernier être parvenu à un accord avec les partenaires sociaux portant sur la promotion des enseignants au grade supérieur.

Surcharge des classes : un problème persistant
Les élèves devront faire face une fois de plus au problème de la surcharge des classes. Selon une étude réalisée par le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le problème demeurera cette année où le nombre d’élèves augmentera de 92 500 en première année secondaire.
Le problème de la surcharge des classes inquiète, cependant, les syndicats du secteur qui appréhendent la recrudescence de la violence. En attendant la réception des nouvelles infrastructures, lancées depuis 2004, il n’y a aucune solution miracle au phénomène. La surcharge des classes est due d’abord à l’absence d’une stratégie à long terme dans la réalisation des nouvelles citées. » Les nouvelles citées et nouveau programmes de réalisation des logements ne sont pas suivis de réalisation des infrastructures scolaires dénonce le syndicat.
La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé pour sa part que des efforts « énormes » sont consentis par les parties concernées pour résoudre le problème de surcharge des classes relevé dans la plupart des établissements éducatifs relevant de la direction de l’Éducation d’Alger-Ouest. La wilaya d’Alger « ne ménage aucun effort pour accélérer la cadence de réalisation des établissements éducatifs prévus dans la région en vue d’atténuer la charge sur certains lycées », a précisé Mme Benghebrit.
Ines B.

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