Accueil ACTUALITÉ Rentrée profesionnelle session février 2017 : 10.000 nouvelles places pédagogiques prévues à...

Rentrée profesionnelle session février 2017 : 10.000 nouvelles places pédagogiques prévues à Alger

0

La direction de la formation professionnelle de la wilaya d’Alger a ouvert près de 10.000 nouvelles places pédagogiques en prévision de la prochaine rentrée de la formation professionnelle prévue le 26 février en cours, a affirmé Zegnoun Ahmed, directeur de la formation et de l’enseignement professionnels.
Zegnoun a précisé que ces nouvelles spécialités sont disponibles visant à doter le secteur économique d’une main-d’œuvre qualifiée, dans le cadre de la diversification des offres de formation. En outre, il a indiqué que la direction œuvrait à encourager les jeunes qui n’ont pas pu poursuivre leur scolarité à rejoindre les centres et instituts de la wilaya pour bénéficier d’une qualification professionnelle. D’autre part, il a souligné que les inscriptions pour la session de février 2017 ont débuté le 2 janvier dernier et se poursuivront jusqu’au 18 février. Selon lui, les opérations de sélection et d’orientation des candidats se dérouleront du 19 au 21 février pour être sanctionnées par l’annonce des résultats le 22 février. En outre, il a affirmé que la nouvelle carte de formation professionnelle en vigueur au niveau national est basée sur la formation spécialisée qui répond aux besoins du marché du travail et de l’environnement économique national et offre plus d’opportunités en matière d’employabilité. Par ailleurs, il a indiqué que plusieurs conventions ont été signées avec des entreprises économiques et des partenaires algériens et étrangers, en vue de développer et de moderniser le processus de formation en s’appuyant sur l’apprentissage. De ce fait, il a expliqué que près de 65% des stages sont proposés en apprentissage indiquant que ce mode de formation avait donné des résultats très satisfaisants et très positifs. Il a affirmé qu’il s’agit de l’adaptation de la formation professionnelle au secteur de l’emploi notamment dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge des activités de formation, classées par le gouvernement comme prioritaires, à savoir l’industrie, le bâtiment, les travaux publics, l’agriculture, l’hôtellerie et le tourisme.
Zegnoun a indiqué que le nombre des stagiaires du secteur de la formation et de l’apprentissage professionnels dans la wilaya d’Alger s’élève entre 40.000 et 45.000, repartis à travers 10 instituts, 48 centres de formation et 9 antennes supplémentaires, le tout encadrés par 1.800 enseignants. Mettant l’accent sur l’importance de la formation continue et du recyclage de tous les fonctionnaires des entreprises et cadres de la formation, afin d’améliorer les performances, Zegnoun a affirmé que la formation moderne était devenue une règle qui s’impose à tous les secteurs. Par conséquent, il a ajouté qu’il est prévu prochainement l’ouverture d’un institut national des Technologies de l’information et de la communication (TIC) à Bou Ismaïl (Tipasa) dans le cadre du plan national de formation professionnelle (Horizon 2030). Pour répondre à la demande croissante et au changement dans l’activité économique, le responsable a précisé qu’Alger en tant que capitale a besoin de diverses et nombreuses spécialités à leur tête les secteurs de l’habitat, de l’industrie, de l’hôtellerie, de l’artisanat, des métiers et des travaux publics. Sur instruction du wali d’Alger, 40 jeunes bénéficieront, lors de la session de février, d’une formation de Technicien supérieur en restauration du vieux bâti en collaboration avec une entreprise espagnole, de quatre entreprises de wilaya et des Offices de promotion et de gestion immobilière(OPGI). Pour ce qui est de la réhabilitation des établissements de formation récemment endommagés par les intempéries, Zegnoun a précisé que les demandes d’allocations budgétaires demandées par la Direction auprès de la wilaya ou de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) ont été accordés pour entamer les travaux de restauration de plusieurs structures endommagées, en plus d’un budget pour le renouvellement des équipements.
Lazreg Aounallah

Article précédentLe passeport et la CIN biométriques se font rares à Béchar
Article suivantJohn Desrocher sur le rôle d’Alger pour le réglement de la crise libyenne : «Une contribution de qualité»