Accueil ACTUALITÉ Rentrée formation professionnelle de février : plus de 170.000 nouveaux stagiaires attendus

Rentrée formation professionnelle de février : plus de 170.000 nouveaux stagiaires attendus

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Akila Chergou, directrice de la formation continue et des relations intersectorielles a déclaré que plus de 170.000 nouveaux élèves, tous types confondus, rejoindraient les centres de formation en prévision de la rentrée professionnelle, session février 2016. À ce titre, des métiers qualifiants seront enseignés, permettant ainsi aux stagiaires de s’intégrer rapidement dans la vie active.
La représentante du secteur de la formation a affirmé que la formation professionnelle est en plein essor actuellement et qui a été amenée à inaugurer, ces dernières années, pas moins de 22 nouvelles branches constituées de 440 spécialités avec plusieurs niveaux de qualification. Une qualification professionnelle permettant au jeune de maîtriser le métier et d’accéder facilement à un emploi. Aussi, elle lui permet de créer son entreprise. Mme Chergou a souligné que la nomenclature des formations est ouverte et dynamique. Elle est actuellement en développement. Il a été rappelé que le secteur compte 700 000 stagiaires à travers tout le territoire national. Dans le souci de faire de cette rentrée une réussite, tous les moyens ont été mobilisés dont plus de 1.230 établissements de formation auxquels 10 nouvelles structures ont été ajoutées outre 25.000 formateurs opérationnels. Les besoins qui sont exprimés par les partenaires dans le cadre du développement du partenariat sont pris en considération. Par ailleurs, le secteur travaille en étroite collaboration avec le secteur économique. Parmi les nouvelles branches, l’intervenante a cité les « mines et carrières », une spécialité qui a été développée avec le secteur de l’Industrie et des Mines. Mme Chergou a déclaré que pour cette session février 2016, une nouvelle spécialité est introduite dans le programme et qui s’agit de la formation en géologie. L’intervenante a déclaré qu’il y a un nouveau cursus qui est celui de technicien supérieur et qui a été ouvert en relation avec le même secteur. En outre, elle a affirmé que de nouvelles spécialités ont été introduites avec d’autres filières citant comme exemple l’efficacité énergétique que le département de la formation est en train de développer. Dans le programme Technologie de maintenance industrielle, de nouvelles spécialités seront opérationnelles. Il s’agit de valoriser les métiers du BTP, de l’Agriculture, du Tourisme et de l’Hôtellerie et également dans les TIC. Pour assurer les formations dans ces nouvelles spécialités, Mme Chergou a rappelé que 8.000 enseignants ont bénéficié d’une formation et s’apprêtent à rejoindre les établissements d’enseignement. À cet effet, elle a déclaré qu’il y a un besoin important dans le développement des nouvelles technologies. Ceci explique qu’il y a autant de domaines de filières et de spécialités nouvelles. Il a été également question de renforcer les spécialités nécessaires au développement socio-économique, très demandées par les jeunes. Il s’agit en l’occurrence des énergies renouvelables (montage des panneaux photovoltaïques et thermiques). Elle a déclaré qu’il y a sept (7) wilayas qui offrent ces spécialités à savoir Laghouat, Tindouf, Ghardaïa, Béchar, Ouargla, Bordj Bou Arreridj. L’objectif du secteur est d’adapter l’offre au niveau local. Selon l’intervenante, l’offre de formation doit être en adéquation avec la demande d’activité. À cet effet, il existe une commission de partenariat au niveau de chaque wilaya placée sous l’égide de M. le wali qui définit la carte. Au niveau de la commission, les besoins sont identifiés, le plan de formation est examiné. Certains jeunes boudent des métiers liés aux créneaux de l’Agriculture ou du bâtiment à cause de la pénibilité. Dans le programmes d’actions 2015-2019, il y a l’accès à la qualité de la formation en termes d’infrastructures. Le secteur a reçu 7000 offres de formation à la carte de la part des entreprises pour former leur personnel dans les différentes spécialités. Mme Chergou a rappelé que 260.000 nouveaux diplômés ont quitté les centres durant l’année 2015. Parmi eux, dit-elle, figurent 5.000 jeunes destinés à s’intégrer dans les travaux de maçonnerie et le BTP. Ils pourront intégrer un emploi dans les 3 à 5 mois après avoir terminé leur formation. Par ailleurs, il a été rappelé que 950 000 élèves quittent annuellement les bancs de l’école à cause de la déperdition scolaire. Suite à cela, l’intervenante, a souligné que son département n’est plus perçu, désormais, comme le réceptacle de l’échec scolaire.
Lazreg Aounallah

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