En manipulant d’une manière éhontée l’interpellation d’un mineur par les services de sécurité, les suppôts de Rachad ont franchi une nouvelle étape dans leur plan de déstabilisation du pays. Ces derniers font réchauffer la recette du scénario Libyen qui avait connu le recours aux fake-news avant de précipiter le pays dans le chaos. Les officines étrangères, véritables commanditaires des groupes séparatistes et partisans d’un embrasement de la situation semblent aujourd’hui avoir franchi le Rubicon puisqu’elles usent des procédés les plus vils qu’ils soient pour pousser au pourrissement et dévoyer le Hirak, dont les animateurs, convaincus par sa revendication première à savoir l’instauration d’un État de droit, débarrassé des résidus de la « issaba » qui a plongé l’Algérie dans une crise multidimensionnelle, doivent faire preuve de sagesse et surtout de vigilance. Le mineur Saïd Chetouane a été interpellé, le jour d’une marche, au même titre que plusieurs autres manifestants tous âges confondus, avant d’être relâché le soir à la fin de la manifestation. C’est une procédure de rétention préventive, utilisée par toutes les polices du monde. Mais après sa sortie, tout un scénario fut échafaudé pour le présenter comme victime des pires sévices. Dans une vidéo, l’enfant disait des propos incohérents mais la voix, bien audible d’un adulte, lui suggérait des réponses, racontait son supposé supplice à sa place. Devenue virale, sur les réseaux sociaux, l’affaire avait suscité l’indignation, ce qui offrait aux partisans du scénario du chaos en Algérie, l’occasion de passer à une autre strate de la manipulation. La réaction du Parquet général près la Cour d’Alger qui a décidé d’ouvrir une enquête a permis de déjouer un piège dans lequel on voulait plonger le Hirak et le pays. Les partisans du chaos et les nihilistes de tous bords usent de tous les moyens pour parvenir à leurs fins, la gabegie. Le procédé a été utilisé partout dans le monde et ses résultats sont visibles en Syrie, en Libye et dans bien d’autres pays encore. Les officines étrangères sont capables de toutes les vilénies pour provoquer la chute d’un régime ou d’un pays. Il y a quelques années, et pour pousser encore plus vers le pourrissement et précipiter la chute de Ceausescu, une aile de la Securitate, le département de la sécurité en Roumanie, manipulée et soutenue par la CIA, avait confectionné le scénario de massacres à Timisoara, un village roumain. Des vidéos avaient été relayées par de nombreuses télévisions dans le monde, ce qui avait fini par attiser encore plus des troubles dans ce pays et provoqué la chute du président ; exécuté au même titre que son épouse au terme d’un procès expéditif. Rachad commence, depuis quelques vendredis à distiller ses slogans. Ils sont surtout destinés contre l’Armée nationale populaire et contre le pays dans toute sa diversité. Ce n’est plus le pouvoir qui est visé, mais l’État et ses fondements. Il est malheureux de constater que certains concitoyens, ne mesurant pas le danger de cette organisation qui regroupe des aigris, des islamistes qui avaient applaudi et béni le massacre d’Algériens durant la décennie noire, et des aventuriers, cèdent parfois à son discours. Pour la nébuleuse intégriste pro-terroriste, ce n’est pas le pouvoir en place qui est la principale cible, mais le pays qui est perçu comme une simple principauté d’un empire qui s’étendrait sur toutes les contrées où rayonne l’Islam avec comme capitale Istanbul. La vigilance doit être de mise car avec les dangers qui cernent l’Algérie, les ennemis de l’intérieur, qui sont « missionnés » par des officines étrangères, seraient tentés de plonger le pays dans l’inconnu.
Slimane B.