La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si-Amer a mis l’accent, à New York, sur les progrès réalisés par l’Algérie en matière de promotion des droits de la femme, et de son autonomisation, a-t-on appris auprès de la Mission permanente algérienne aux Nations unies. Mme Meslem Si-Amer a prononcé un discours dans le cadre de sa participation aux travaux de la 59e session de la commission de la condition de la femme qui se déroulent au siège des Nations unis à New York. Au cours du débat général de cette session, la ministre a prononcé un discours au terme duquel elle a souligné les politiques et stratégies mises en place par le gouvernement algérien, visant notamment la poursuite des efforts pour l’éducation de la fille, l’amélioration de l’accès des femmes au marché du travail, ainsi que la promotion de sa participation à la prise de décision politique. En outre, Mme Meslem a affirmé que l’expérience de l’Algérie dans le domaine de la protection et de la promotion des droits des femmes pouvait servir de référence à d’autres pays de la région et dans le monde, en faisant savoir que des améliorations substantielles avaient été introduites dans l’arsenal juridique algérien, relatif aux droits des femmes. Dans ce cadre, elle a passé en revue le cadre législatif et institutionnel en vigueur pour la protection de la femme, et la lutte contre la violence à son égard, notamment à la suite des amendements introduits dans le Code de la famille, le Code de la nationalité et le Code pénal, en s’attelant également à mettre en avant l’expérience algérienne en matière de protection des femmes ayant la garde des enfants mineurs. Par ailleurs, la ministre a lancé un appel en direction de la communauté internationale en vue de redoubler d’efforts et de rester unie en vue de faire face au terrorisme transnational, non sans rappeler que l’Algérie avait souffert des affres de ce phénomène durant la décennie noire et durant laquelle la femme algérienne a résisté avec force. Enfin, Mme Meslem a réaffirmé l’importance du renforcement de la coopération internationale et régionale et la nécessité de l’intensification des échanges d’expériences et de bonnes pratiques en vue de promouvoir la condition de la femme au sein de la société. En marge de sa participation aux travaux de la 59e session de la commission de la condition de la femme, Mme Meslem a eu des rencontres bilatérales avec ses homologues de la Suède, du Brésil et de l’Afrique du Sud. Ces entretiens ont porté essentiellement sur les voies et moyens permettant de renforcer la coopération bilatérale, ainsi que l’échange d’expériences et de bonnes pratiques en matière de protection et de promotion des droits des femmes. Par ailleurs, la ministre a participé à trois réunions thématiques, organisées conjointement par l’Algérie, l’ONU-Femme et d’autres pays, portant respectivement sur «les femmes et le leadership politique», «la réforme des lois de nationalité qui sont discriminatoires à l’égard des femmes», «la formation des futurs leaders de l’Afrique parmi les jeunes femmes et les filles», et «les femmes dans les cas de transition dans la région arabe».
Ces réunions ont été marquées par de riches débats interactifs au cours desquels la ministre a présenté l’expérience algérienne dans le domaine de la protection et de la promotion des droits des femmes, en mettant l’accent sur les progrès substantiels, réalisés par l’Algérie en la matière, et du rôle de leader qu’elle a acquis du fait de ces progrès. Durant ses interventions, Mme Meslem a fait état de l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, en rappelant que l’Algérie a fait face, seule, aux affres de ce fléau, et qu’en dépit des conséquences dramatiques de cette période, la femme algérienne s’en est sortie pleinement victorieuse. Elle a ajouté que les progrès réalisés après cette période en matière des droits des femmes, sous l’impulsion de la volonté politique du président Abdelaziz Bouteflika, avaient permis à l’Algérie de devenir une référence en la matière, et d’occuper une place de leader dans le monde arabe.
M. B.