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production record de pétrole brut des USA et surproduction de l’Opep : Les cours de l’or noir torpillés

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Après avoir dégringolé hier de près de 7% à New York comme à Londres dans un marché jugé incertain, les cours du pétrole reprenaient vigueur en Asie ce mercredi grâce à des achats à bon compte. Ainsi, le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en janvier, raflait 86 cents à 63,38 dollars. Vers 05h00 GMT, le baril de « light sweet crude »(WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, la bourse spécialisée dans l’énergie, référence américaine du brut, pour livraison en janvier, raflait 76 cents à 54,17 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Selon les données de l’heure, il ressort que les cours sont à leur plus bas niveau depuis un an, après avoir perdu environ 25% depuis début octobre en raison de la récente hausse de l’offre de brut dans le monde et des craintes de ralentissement de la demande. Il reste qu’actuellement et grâce à l’augmentation du niveau d’extraction du pétrole, l’Arabie saoudite et la Russie et en vue de faire face aux conséquences de la mise en œuvre des sanctions américaines contre l’Iran le marché de l’or noir demeure en surabondance d’offre, toutefois, les regards restent fixés sur la prochaine réunion de l’OPEP et de ses partenaires à Vienne prévue les 6 et 7 décembre prochain.
Alors que le ralentissement se greffe à son économie, l’Amérique enregistre une production record. Alors qu’un ralentissement économique aux États-Unis et en Chine demeure pressenti par les spécialistes, les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté bien plus que prévu ces derniers jours, tirés notamment par une production record, selon les chiffres publiés par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Il y a quelques jours, les réserves commerciales de brut ont bondi de 10,3 millions de barils pour s’établir à 442,1 millions, alors que les analystes, interrogés par l’agence Bloomberg, anticipaient une hausse trois fois moins élevée : de 3,2 millions de barils. Les stocks de brut ont augmenté pour la huitième semaine de suite, de 48 millions de barils au total, retrouvant ainsi des niveaux qui n’avaient plus été atteints depuis un an.
Ces augmentations des réserves ont été en partie alimentées par le bond de la production à un nouveau record, les États-Unis ayant extrait en moyenne 11,7 millions de barils d’or noir chaque jour, au moment où le marché s’inquiète justement d’une offre surabondante sur le marché international. Mardi, le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie a chuté de 6,6% pour clôturer à 53,43 dollars. Le Brent a, de son côté, dégringolé de 6,4%, à 62,53 dollars.
Zacharie S Loutari

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