«Le problème de liquidités enregistré au niveau des bureaux d’Algérie Poste et des banques sera réglé définitivement dès décembre prochain. » C’est ce qu’a affirmé, jeudi, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahme. En effet, dans une déclaration à la presse à l’issue de l’adoption par les membres du Conseil de la Nation du projet de loi de Finances pour l’exercice 2021, Benabderrahme a fait savoir que le « problème de liquidités devra être réglé définitivement début décembre prochain ». « Les premières démarches pour venir à bout de ce problème ont été d’ores et déjà entreprises à la faveur du rétablissement du plafonnement à 50.000 Da au profit des citoyens détenteurs des cartes magnétiques CCP », assurant que cette démarche sera suivie par d’autres mesures pratiques dont les détails n’ont pas été dévoilés. En ce qui concerne la numérisation du secteur des finances et de l’administration, le ministre a assuré que ce projet sera concrétisé « prochainement », expliquant que cette numérisation permettra de conférer davantage de transparence aux procédures et d’accélérer leur mise en œuvre. Par ailleurs, le premier argentier du pays a abordé le sujet de l’activité des banques algériennes à l’étranger, faisant état du « parachèvement de toutes les procédures réglementaires relatives à l’ouverture des banques algériennes à l’étranger », annonçant « l’ouverture de filiales de banques algériennes en Afrique au début de l’année prochaine, outre l’inauguration, la semaine prochaine, d’une agence bancaire dédiée exclusivement à la finance islamique ».
La réalisation du port d’El-Hamdania lancée début 2021
Selon les déclaration du même responsable le lancement des grands projets structurants, dont le port du centre à El-Hamdania, et de grands projets miniers du (phosphate, zinc et fer) étaient prévus au début de l’année prochaine, précisant à cette occasion que « ces projets font partie des premières priorités de l’Algérie nouvelle », ajoutant que « toutes les procédures liées à ces projets ont été parachevées au niveau du secteur ministériel ». Il précisera que ces deux projets étaient à même de «créer un nombre important de postes d’emploi , et de réaliser la prospérité économique », soulignant que les start-up constituaient l’un des mécanismes qui seront utilisés par le gouvernement en vue de trouver des ressources alternatives pour l’économie nationale. Il ajoutera que ces start-up « bénéficieront de l’accompagnement technique et financier, des dispositifs du système financier, sans parler des facilitations et des avantages fiscaux et douaniers ». Pour rappel, ce projet est parmi d’autres qui visent à relancer l’économie et booster la production locale et le commerce extérieur, notamment par l’exportation des produits agricoles pour mettre fin à la dépendance aux hydrocarbures dont les réserves ne suffiront pas les années à venir.
S. Oubraham