Accueil RÉGIONS Prix du poisson à Tizi-Ouzou : La désorganisation du circuit de commercialisation...

Prix du poisson à Tizi-Ouzou : La désorganisation du circuit de commercialisation à l’origine de la hausse

0

La désorganisation du circuit de commercialisation est l’une des principales causes de la hausse des prix du poisson au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, a indiqué mardi à l’APS, le directeur local de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH).

Abdelhafidh Belaïd a observé que cette désorganisation du circuit de commercialisation est l’une de principales causes évoquée lors d’une réunion qui s’est tenu, lundi dernier au siège de la wilaya ayant regroupé l’ensemble des intervenants dans le secteur de la pêche dont les directions du commerce, de l’industrie, des services agricoles, l’Inspection vétérinaire, les Gardes côtes, la chambre de la pêche, l’unité de wilaya de gestion de sports de pêche (UGPP) et les professionnels armateurs et mandataires. Le diagnostic fait par les participants à cette séance de travail, présidée par le DPRH, fait ressortir également d’autres problèmes qui ont entraîné une augmentation des prix des produits halieutiques. Il s’agit notamment de la multiplication du nombre d’intermédiaires dans la commercialisation et l’absence d’un contrôle au niveau des ports, a-t-il signalé. A ce propos, il a observé que «l’UGPP ne contrôle pas l’accès au port et c’est n’importe qui, qui vient acheter du poisson qu’il soit mandataire ou pas», a-t-il dit, observant que la wilaya ne dispose pas de mandataires, mais de revendeurs du poisson au détail. M. Belaid a, en outre, fait cas d’un problème réglementaires concernant l’activité de mandataire. Une proposition a été faite lors de la même réunion pour «la promulgation des textes réglementaires à même de régulariser la situation des mandataires». Parmi les autres contraintes évoquées par les participants, la non-exploitation de la halle à marée du port d’Azeffoune pour un problème de quai de débarquement. «Nous avons une halle à marée au port d’Azeffoune qui a été réceptionnée mais qui n’est pas encore fonctionnelle à cause de certains litiges», a indiqué le DPRH. La réduction des niveaux de débarquement et l’accroissement continu de la demande particulièrement pendant les périodes hors saison, comme c’est le cas actuellement, sont également parmi les causes de la hausse des prix du poisson, a-t-il ajouté. Il a expliqué que le quai destiné aux embarcations des Gardes-côtes «est actuellement obstrué par une épave». L’UGPP, a-t-il ajouté, a esté en justice l’armateur propriétaire de l’épave pour qu’il procède à son enlèvement afin de débloquer le quai», a-t-il dit. Le dégagement du quai devrait intervenir incessamment mais en attendant, une solution de rechange a été trouvée et consiste à aménager un autre quai provisoire pour rendre fonctionnelle la halle à marée et y entamer la vente en gros de poisson, a souligné le premier responsable du secteur. Des armateurs de sardiniers présents à la même rencontre, ont évoqué des problèmes financiers, liés notamment au délai de remboursement du crédit à taux d’intérêts bonifié à 100%, accordé par la banque durant la campagne sardine. Le délai de remboursement d’une année est jugé «très court» par ces derniers qui souhaitent le voir prolongé sur deux ans, a-t-on appris du même responsable. «La prise en charge de cette préoccupation permettra aux armateurs d’acquérir les équipements et d’effectuer les réparations nécessaires pour pêcher plus de poissons», a-t-il soutenu. Les mêmes armateurs ont aussi demandé une exonération de TVA, la réduction du prix du gasoil et des facilitations douanières pour ceux qui veulent importer ces équipements de l’étranger, a-t-on appris du même responsable. Lors de cette réunion une commission intersectoriel regroupant les différents intervenants dans le secteur de la pêche et présidée par le secrétaire général de wilaya a été mise sur pied. Elle va remettre au ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, ses propositions visant à faire baisser les prix du poisson. Ces propositions et celles d’autres wilayas côtières seront traitées dans le cadre de l’élaboration d’un plan d’action pour la régulation du marché des produits halieutiques, qui sera ensuite présenté au Gouvernement, a-t-on appris de même source. Sept (7) nouveaux groupes scolaires seront réceptionnés en mars et avril prochains dans la wilaya de Mascara, a-t-on appris mardi du wali, Abdelkhalek Sayouda. M. Sayouda a souligné, dans une déclaration à la presse au terme d’une visite pour s’enquérir de plusieurs projets du secteur de l’éducation dans la wilaya, que ces nouveaux groupes scolaires, réalisés dans les communes de Bouhenni, Bouhanifia, Froha, Ghriss, Matemore et Mascara, contribueront à améliorer les conditions de scolarisation des élèves. Le chef de l’exécutif local a indiqué, par ailleurs, avoir instruit de mettre en demeure les entreprises et bureaux d’études ayant accusé du retard dans les travaux ou qui sont à l’origine de malfaçons dans la réalisation de certains projets inspectés aujourd’hui. Pour sa part, le directeur de l’Education, Madjid Kassioui, a évoqué le lancement récent de travaux de réalisation de trois lycées et quatre collèges d’enseignement moyen (CEM), qui seront mis en service à la rentrée scolaire prochaine, de même que l’entame de l’étude de réalisation de trois groupements scolaires dans les communes de El Ménaouer, Tighennif et Sidi Boussaïd. Selon la même source, la wilaya de Mascara dispose de 646 établissements éducatifs, dont 457 écoles primaires, 131 CEM et 58 lycées.

Article précédentBELHIMER VISE LES PARTIES ÉTRANGÈRES QUI ONT MISE SUR L’ÉCHEC DU PROCESSUS DÉMOCRATIQUE : L’Algérie cible d’une guerre électronique
Article suivantAmoindri de plusieurs joueurs clés : Le CRB à pied d’œuvre à Lubumbashi