La deuxième semaine de la campagne électorale débute aujourd’hui, la première étant derrière nous. Les trois candidats en course et ou leurs représentants parmi les partis politiques ont encore du travail à faire sur le terrain à l’effet de mobiliser l’électorat. En effet, la première semaine de la campagne électorale qui a débuté le 15 août courant, a vu une cadence soutenue par les déplacements des trois candidats à la présidentielle anticipée prévue le 7 septembre prochain. Ceci, à travers l’organisation des meetings de proximités et des sorties sur le terrain par les candidats et leurs représentants afin de convaincre les citoyens par leurs programmes électoraux. Cette semaine, il y a eu le déplacement des candidats dans différentes wilayas du pays, à l’instar de Youcef Aouchiche qui a été en campagne, entre autres, dans les wilayas de Bordj Bou Arreridj, Ain Defla, Bejaia, Bouira, Tipaza et Constantine, où il a présenté son programme électoral sous le slogan « Vision pour demain », insistant notamment sur le côté socioéconomique à travers le soutien des catégories sociales vulnérables par des mesures à même de préserver leur pouvoir d’achat. Parmi les propositions allant dans ce sens, figurent, l’augmentation du salaire minimum garanti SNMG à 40.000 DA et la mise en place d’allocations destinées aux chômeurs et aux femmes au foyer. Quant au candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, il a affirmé depuis Constantine ses engagements de poursuivre les réformes pour une Algérie nouvelle au cas où il sera réélu président de la République pour un second mandat. Avant cette première sortie de Tebboune, son directeur de campagne Brahim Merad s’était déplacé à Bouira et à Sétif ainsi que ses représentants d’autres partis comme El Binaa, le RND, le FLN, El Moustakbal, TAJ , la société civile et bien d’autres ont animé des rencontres de proximité avec les citoyens pour les convaincre du programme de Tebboune sous le slogan « Pour une Algérie triomphante ». Notant que depuis Constantine Tebboune n’a pas manqué de rappeler son parcours et réalisations depuis son élection à la tête du pays en 2019. Notamment celles concernant les augmentations des salaires, et les réformes prises en pleine pandémie de la covid-19 et bien d’autres… s’engageant entre autres de d’assurer l’autosuffisance en matière de blé, la réalisation d’une ligne ferroviaire qui reliera Alger à Tamanrasset, la résolution des problèmes liés à la pénurie de l’eau potable, le renforcement des capacités militaires de l’Algérie et le soutien inconditionnel aux causes justes, ainsi que réaliser deux millions de logements. De son côté le candidat du Mouvement de la société pour la paix, Abdelaâli Hassani Cherif a, dans un autre contexte, expliqué que le programme du mouvement sous le slogan « opportunité » est de contribuer à la consécration réelle des mécanismes de contrôle et de régulation des lois et d’encourager le travail de contrôle moral et judiciaire. Il a essayé cependant durant toute une semaine et à travers plusieurs wilayas du pays (Mila, Tiaret, Mascara, Canstantine, Alger, Blida, Skikda et d’autres… de convaincre les citoyens par son programme, qui offre une opportunité pour « le changement » selon lui, afin de répondre aux aspirations des Algériens. Ce dernier s’est engagé durant ces meetings pour une exploitation optimale, des ressources de chaque région, et de lutter contre la corruption et la bureaucratie, en adoptant une vision prospective, pour favoriser le développement et garantir la sécurité alimentaire.
Sarah O.