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PRATIQUES INHUMAINES EN TOUTE IMPUNITÉ SUR LES PRISONNIERS SAHRAOUIS DANS LES GEÔLES MAROCAINES : Le mutisme international… de trop !

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Dans les territoires de la Rasd occupée, les tortionnaires marocains continuent leurs pratiques sur les détenus politiques sahraouis, en totale violation de la Déclaration de Genève, des conventions internationales et du droit international humanitaire.

Parmi les cas connus, celui de Mohamed Al Ayoubi, décédé tragiquement en 2017, et notamment tous les prisonniers du groupe Gdeim Izik, détenus arbitrairement depuis 2010, soumis depuis plus de 12 ans à la torture et à diverses formes de sévices et d’abus. Si la répression politique et toutes formes de persécution dépassent l’entendement, que dire de la torture physique, si ce n’est qu’elle met à nue la complicité internationale et cette justice à deux vitesses employée par ces organisations soi-disant engagées pour le bien de l’humanité ? Pourrions-nous oublier l’enlèvement et la torture, à Laâyoune occupée, par les forces marocaines, du jeune Abdo Tawab, et de celui de Sidi Brahim Lahcini, dans la ville occupée de Boujdour ? Face à ce mutisme, un collectif de journalistes sahraouis basé à Laâyoune, a lancé une campagne médiatique, initiée par Équipe Media, afin d’exiger la libération de ces prisonniers, mettre un terme à cet enfer vécu au quotidien par ces détenus dans ces geôles du Makhzen, ainsi que la souffrance des familles des prisonniers, contraintes de parcourir plus de 1.200 kilomètres pour rendre visite à leurs proches en prison. « Maintenir ces innocents derrière les barreaux est non seulement une grave injustice, mais aussi une tache sur la conscience de la communauté internationale. Nous exhortons tous les individus, organisations et gouvernements qui croient en la justice et les droits humains à se joindre à nous pour exiger la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis », a souligné à ce titre le président d’Équipe Media, Ahmed Ettanji, alors que les auteurs de ces mauvais traitements continuent de jouir de l’impunité. Tout en espérant que l’histoire tragique de Mohamed Al Ayoubi « puisse servir de rappel poignant de l’urgence de demander justice pour tous les prisonniers politiques sahraouis et de mettre fin à l’impunité dont jouissent les responsables de leurs souffrances », ledit collectif s’engage enfin à « utiliser tous les moyens médiatiques pour attirer l’attention sur cette question cruciale, mobiliser le soutien nécessaire pour la libération de ces prisonniers et arracher leur droit à la justice et à l’autodétermination ». Soulignons dans le même ordre d’idées, que le Makhzen et l’entité sioniste figurent parmi les rares colonisateurs au monde à pratiquer la torture. Eu égard à tous les prisonniers palestiniens, parmi eux des femmes et des enfants, qui croupissent dans les geôles de l’occupation sioniste, soumis à diverses formes de torture. En mai dernier, le sous-secrétaire palestinien au ministère du Développement social, Asim Khamis, avait fait savoir que quelque 170 enfants palestiniens souffraient actuellement de toutes formes de violations et de torture dans les prisons de l’occupation sioniste. Qu’attendent l’opinion et les organisations internationales pour réagir ?
Hamid Si Ahmed

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