Les faits confirment l’avertissement du mouvement Hamas- qui parle au nom des factions de la résistance- dénonçant l’escalade de l’agression sioniste contre Ghaza, comme étant un moyen de saboter les négociations que tentent de relancer les médiateurs.
Le Hamas a appelé les médiateurs à intervenir pour mettre fin aux ruses et aux crimes de Netanyahu. Il a également appelé la communauté internationale et les Nations unies à assumer leurs responsabilités juridiques et humanitaires, à faire pression pour mettre fin au crime de génocide contre le peuple palestinien et à tenir les dirigeants de l’occupation sioniste pour responsables de leurs crimes. Le mouvement a également révélé que le chef de son bureau politique, Ismail Haniyeh, avait pris des contacts urgents avec des médiateurs, mettant en garde contre les répercussions désastreuses de ce qui se passe à Ghaza, à Rafah et ailleurs. Il a souligné que les attaques et le comportement de l’occupation « ramèneraient le processus de négociation au point zéro», tenant Netanyahu et son « armée » entièrement responsables de l’effondrement de cette voie.
Les crimes de l’entité sioniste condamnés
Le ministère turc des Affaires étrangères a condamné, dans un communiqué repris, hier par des médias, « le meurtre de dizaines de civils par l’armée d’occupation dans une école où des citoyens s’étaient réfugiés dans la ville de Khan Younès », considérant cet acte comme la preuve que le gouvernement (sioniste) cherche à saper les chances de parvenir à un cessez-le-feu. Pour le ministère turc des Affaires étrangères, la découverte de charniers dans la ville de Khan Younès, dans la bande de Ghaza, et le ciblage de quatre écoles au cours des quatre derniers jours, sont une preuve concrète des objectifs de l’entité sioniste d’effacer de la carte le peuple palestinien. Il a souligné que « les responsables sionistes seront tenus responsables devant la loi de ces actions qui font fi de toutes les valeurs humaines et du droit international ».
La Jordanie, également, a condamné mercredi le ciblage continu et systématique des civils palestiniens et des abris pour personnes déplacées dans la bande de Ghaza, par les forces d’occupation sionistes, le plus récent étant l’école Al-Awda dans la région d’Abasan à Khan Younès, qui a fait plus de 50 martyrs. Le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, Sufyan Al-Qudah, cité par l’agence palestinienne de presse, Wafa, a réitéré le rejet absolu de la Jordanie de la poursuite des crimes de guerre et du génocide par l’entité sioniste contre les Palestiniens de la bande de Ghaza, soulignant que ces attaques constituaient une violation flagrante des règles du droit international, du droit humanitaire et de toutes les valeurs humaines et morales.
Les efforts de l’Algérie salués
En prévision d’une séance du Parlement arabe qui se tiendra au siège du secrétariat général de la Ligue arabe du 7 au 13 juillet, le Comité Palestine a tenu, mardi, une réunion présidée en partie par le membre du Conseil de la nation et président de la commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale au Parlement arabe, Abdelkrim Korichi. Les participants qui ont examiné les développements de la situation tragique à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, ont « salué les efforts inlassables de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin aux crimes commis par la force occupante à Ghaza, à Rafah et dans tous les territoires palestiniens ». La réunion a porté sur « la catastrophe humanitaire qui s’aggrave pour le peuple palestinien résistant face à l’occupation israélienne qui s’acharne à l’exterminer, à l’affamer et à le déplacer », selon un communiqué du Conseil de la nation, Les participants ont appelé à « continuer à fournir toutes les formes de soutien aux Palestiniens » et réitéré « leur attachement à la solution à deux États conformément aux principes de l’initiative de paix arabe ».
M’hamed Rebah
