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POUR UNE ABONDANCE DANS LES MARCHÉS ET DES PRIX ABORDABLES : Les autorités sur le qui-vive

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Tout indique que le mois sacré, cette année, sera différent des mois de Ramadhan précédents, en termes de prix et d’abondance, les mesures proactives prises par le ministère du Commerce, en collaboration avec les ministères de l’Industrie et de l’Agriculture, ont joué un rôle crucial dans le contrôle des marchés.
«Un plan visant à contrôler les marchés pendant le mois de Ramadhan, notamment les prix des produits de grande consommation », a annoncé le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations dans son communiqué, expliquant cette démarche par « l’entrée d’énormes quantités de viande et de poulet sur le marché algérien, l’augmentation de la production d’huile, de sucre, de blé et de ses dérivés, les nouvelles récoltes de tomates, d’autres légumes et fruits ». Une mesure d’autant plus confortée par les réductions allant jusqu’à 20%, que les opérateurs économiques ont approuvé, ainsi que l’ouverture des marchés de proximité et l’envoi de convois de marchandises vers les zones reculées ».

12 000 tonnes de denrées alimentaires importées
À cette fin, le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Ahmed Mokrani, a révélé que « des mesures urgentes d’importation ont été prises depuis novembre dernier, afin d’assurer l’abondance pendant le Ramadhan ». Indiquant que « plus de 6 000 tonnes sont entrées sur le marché national et que 6 000 autres arriveront dans les prochaines 72 heures », le porte-parole du ministère a rappelé que « le prix de la viande (importée du Brésil), a été fixé entre 1 200 et 1 300 dinars ». Une abondance soutenue, entre autres, par « l’approvisionnement d’énormes quantités de fruits et légumineuses, où les fortes pluies ont contribué à la surproduction agricole, cette saison. En l’occurrence les tomates, pomme de terre, oignons, pois chiches et fèves, huile et sucre, grâce à un processus supervisé par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) », a souligné le DG du ministère. En outre, la production de blé a doublé, notamment la production de farine, qui a affiché « un excédent de 20% ». De même pour le lait, les rapports émanant du ministère indiquent « une abondance sans précédent ».

9 000 agents déployés sur le terrain
Dans son rapport, Ahmed Mokrani a déclaré que « le nombre d’agents de surveillance au niveau national équivaut à 9 000 agents, dont 100 agents ont été recrutés pour travailler pendant le Ramadhan et se rendre sur le terrain pour inspecter la situation des marchés de gros et de détail, des usines, des entrepôts et de tous les autres marchés ». Une démarche qui s’est élargie « aux points de passage au niveau des frontières, des ports et des aéroports ». À savoir « des contrôles intenses en termes de contrôle qualitatif, la qualité, les modalités de transport et de stockage, le degré de respect des conditions de conservation des matières périssables et celles soumises au froid, ainsi que le degré de respect des conditions d’exercice de l’activité commerciale, tout en luttant contre toutes manifestations de spéculation et de monopole ». Le responsable a également expliqué que « l’activité des agents de surveillance commence tôt le matin et se prolonge jusqu’au soir, et peut se poursuivre jusqu’aux heures du Shor, notamment au niveau des fast-foods, des cafés, mais aussi des points de commercialisation alimentaire, entre autres ». Par ailleurs, le DG a annoncé « l’ouverture de 509 marchés de quartier et l’envoi de convois et de caravanes vers les zones reculées », et s’agissant des prix, a noté que « tout commerçant souhaitant proposer des réductions spéciales pour le mois de Ramadhan peut procéder sans être soumis à aucune licence ».

Quand les pouvoirs publics se mobilisent
« Jusqu’à présent, la situation indique un Ramadhan calme, et le personnel du ministère du Commerce travaille jour et nuit pour s’assurer qu’aucune augmentation des prix ne soit enregistrée », a ainsi rassuré le responsable. Dans ce contexte, Mokrani a rappelé « la création en novembre dernier d’un comité gouvernemental comprenant les ministères du Commerce, de la Promotion des exportations, de l’Agriculture, du Développement rural, de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, dirigé par les secrétaires généraux des ministères pour préparer pour le mois de Ramadhan, à partir duquel sont nés des comités locaux qui comprennent des fonctionnaires de l’État, des services de sécurité et le wali, en coordination avec tous les acteurs impliqués pour pouvoir contrôler les marchés et intervenir en cas de problème si nécessaire ».
Hamid Si Ahmed

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