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POUR ÉVITER D’ÊTRE ÉCLABOUSSÉ PAR L’AFFAIRE DU LOGICIEL ESPION PEGASUS : Israël verse dans la propagande et l’écran de fumée 

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L’entité sioniste, qui a bâti sa puissance sur le renseignement et l’espionnage sous toutes ses formes, a tenté de se présenter comme victime du logiciel espion, le  gadget produit par son entreprise NSO.
C’est la crainte d’être épinglée par les résolutions de la commission d’enquête parlementaire de l’UE, qui l’a poussé à revêtir le costume de la victime. Sa stratégie est des plus simples et des plus usitées dans le domaine de la propagande et la fabrication d’alibi. C’est ainsi qu’a la veille de la réunion de la commission du Parlement européen (PE) en charge de l’affaire d’espionnage, prévue aujourd’hui jeudi, plusieurs médias internationaux ont fait l’écho d’un pseudo scandale qui serait en train d’ébranler la scène politique interne de l’entité sioniste. Un scandale selon lequel plusieurs personnalités publiques auraient été espionnées par les services de police sionistes, sans autorisation. Rien que ça. Le subterfuge mis en place par les manipulateurs sionistes voudrait que la police d’occupation ait eu un large recours au logiciel Pegasus contre des personnalités politiques et médiatiques, sans autorisation judiciaire, une pure affabulation des services d’espionnage israéliens qui en  usent à satiété. Cette opération de manipulation médiatique destinée à faire croire à l’opinion publique internationale que l’entité sioniste n’a pas le contrôle absolu sur les actions du groupe de cybersécurité NSO, concepteur du logiciel espion Pegasus, a pour objectif d’éviter d’être épinglée lors de la réunion de la commission du PE en charge de cette affaire d’espionnage.  Pourtant, NSO est classé parmi les fleurons de l’industrie militaire israélienne et ses « joujoux » ne sont cédés à des pays amis que sur recommandation du haut commandement de la défense nationale. D’après le quotidien américain The New York Times du 28 janvier 2021, le gouvernement sioniste « considère depuis longtemps Pegasus comme un outil essentiel pour sa politique étrangère », traitant NSO comme son « bras de facto ». Selon la même source, les autorités d’occupation sionistes accordent des licences pour Pegasus à de nombreux pays avec lesquels elles espèrent renforcer la sécurité et les relations diplomatiques et le Maroc qui est épinglé dans cette affaire et dans le scandale de corruption qui secoue le parlement de l’Union européenne est cité dans tous les rapports des enquêtes menées dans ce cadre. Rappelons aussi que l’essentiel des fondateurs ainsi que l’équipe actuelle du groupe NSO sont d’anciens membres du renseignement militaire de l’entité sioniste et beaucoup sont issus de l’unité 8200 spécialisée dans le cyber-renseignement. Dans ces conditions, il sera difficile à l’entité sioniste de se disculper  dans cette affaire, d’autant que le 9 janvier dernier, la Cour suprême des États-Unis avait approuvé la plainte déposée par le groupe Meta, maison mère de WhatsApp, contre le groupe NSO, l’accusant d’avoir provoqué un bug sur des serveurs pour installer le logiciel espion sur les téléphones. Les preuves sont lourdes et à charge contre Israël.  En juillet 2021, une enquête mondiale menée par des médias internationaux avait révélé l’utilisation, entre autres, par le Maroc du logiciel d’espionnage Pegasus. La réunion de la commission Pegasus du Parlement européen, prévue aujourd’hui, discutera également de l’implication du Maroc dans ce grand scandale international.
« Jusqu’ici épargné par les travaux de la commission Pegasus, grâce à l’appui de certains députés mouillés dans l’affaire dite du « Maroc gâté »,  Rabat sera à l’ordre du jour d’une réunion au Parlement européen, a indiqué le quotidien belge Le Soir. L’affaire Pegasus, c’est l’usage excessif par les autorités marocaines d’un logiciel d’espionnage vendu, par l’entité sioniste a très peu d’États, le Maroc en a bénéficié et la justice a parlé de 100 000 personnalités qui ont été espionnées dont bien sûr des personnalités européennes, des parlementaires et des ministres », avait résumé récemment le directeur du Centre d’étude sur le monde arabe à Genève, Hasni Abidi, dans une déclaration à la chaîne franco-allemande Arte. Finalement, les paravents derrière lesquels se cachaient le Maroc et son allié Israël commencent à tomber les uns après les autres. Le parlement européen, qui vient d’adopter une résolution dénonçant les atteintes aux droits de l’homme au Maroc, va sans nul doute confirmer l’implication de Rabat dans la vaste opération mondiale  d’espionnage téléphonique. Son allié Tel Aviv va, lui, également, être rappelé à l’ordre pour les exactions et les crimes commis par des soldats et ses colons dans les territoires occupés.
Slimane B. 

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