L’Association internationale des juristes démocrates a exprimé dans un message au Conseil de sécurité onusien, sa profonde inquiétude vis-à-vis de la reprise du conflit armé au Sahara occidental, conséquemment à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu, appelant à accélérer l’organisation d’un référendum libre d’autodétermination et d’indépendance. L’organisation a indiqué que les harcèlements, les actes barbares, l’usage excessif de la force, les arrestations arbitraires, la torture, les fausses accusations, les procès iniques et les rapts, font désormais partie de la vie quotidienne des civils sahraouis qui attendent depuis 1966 (décision de l’Assemblée générale des Nations unies 2229 XXI), l’organisation d’un référendum d’autodétermination et d’indépendance, lit-on dans le message.
L’association a également fustigé, dans le message, les entraves dressées systématiquement devant les efforts des anciens envoyés personnels du Secrétaire général de l’ONU, et le travail de la Minurso dans l’exécution de son mandat et de sa mission qui consiste en l’organisation du référendum. Elle a souligné la nécessité pour l’ONU d’assurer la responsabilité envers le peuple du Sahara occidental, conformément à la décision de l’Assemblée générale dans son rapport intitulé « question du Sahara occidental ».
L’Association internationale des juristes démocrates (AIJD) a indiqué que « rien ne justifie les tergiversations en ce qui concerne le droit à l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui », appelant le SG de l’ONU à assumer personnellement cette responsabilité et reprendre les pourparlers entre le Front Polisario et le Maroc permettant à la MINURSO d’exercer son mandat avec la même détermination qu’il avait quand il était chef du gouvernement au Portugal, notamment sa position en faveur du droit à l’autodétermination du peuple de Timor. À rappeler que le conseil consultatif de l’AIJD s’est réuni les 06 et 07 février courant en visioconférence. L’allocution d’ouverture a été prononcée par le membre de la Commission nationale sahraouie des droits de l’Homme (CONASADH), Hassan Amilid qui a souligné la situation dangereuse et les crimes commis par les forces de l’occupation marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental contre des civils sahraouis dont le dernier en date était l’assassinat du citoyen Mohamed Salem Lefkir Fahim. S’exprimant à cette occasion, l’expert international Gianfranco Fattorini, représentant permanent de l’association américaine des juristes auprès de l’ONU a insisté sur le statut juridique du Sahara occidental se reposant sur des preuves juridiques prouvant l’implication des firmes étrangères dans le pillage des ressources naturelles sahraouies violant ainsi la loi internationale et sapant les efforts menés pour parvenir à une solution pacifique au conflit et permettre au peuple sahraoui d’accéder à son droit à l’autodétermination.
M. B.
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