Dans quelques semaines, en octobre, l’Afrique du Sud va fournir à la Cour internationale de Justice (CIJ) des preuves concernant les accusations de crime de génocide en Palestine commis par l’entité sioniste.
Les pressions des États-Unis pour sauver les criminels génocidaires en empêchant l’Afrique du Sud de soumettre son mémorandum à la CIJ, n’ont rien donné. Le monde a changé. L’entité sioniste tente de pousser des membres du Congrès américain à menacer l’Afrique du Sud des graves conséquences qu’elle pourrait subir si elle poursuivait l’affaire. C’est le 29 décembre 2023, que l’Afrique du Sud a déposé sa plainte contre l’entité sioniste devant la CIJ. Depuis ce jour, des membres du Congrès américain ont adopté une position négative à l’égard de l’Afrique du Sud. Mais, plusieurs pays ont annoncé leur intention de se joindre à la plainte de l’Afrique du Sud. Il s’agit de l’Espagne, la Belgique, l’Irlande, le Nicaragua, la Colombie, le Mexique, la Libye, la Palestine, la Turquie, l’Égypte, les Maldives, le Chili. Lors de la réunion du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres arabes des Affaires étrangères, hier mardi au Caire, il y a eu un consensus arabe pour intervenir formellement pour soutenir le procès intenté par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste.
Des preuves flagrantes contre l’occupant sioniste
Aujourd’hui, samedi 14 septembre, c’est le 344ème jour de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza qui a fait plus de 41 000 martyrs et plus de 95.000 blessés. Chaque jour, l’armée sioniste commet plusieurs massacres qui font des dizaines de martyrs et des dizaines de blessés, contre des Palestiniens regroupés sous des tentes ou dans une école ou un hôpital ou faisant la chaîne dans l’attente de l’aide humanitaire. À chacun des bilans qu’elles publient quotidiennement, les autorités palestiniennes de la santé indiquent qu’« un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours ». Mardi dernier, Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré aux journalistes : « Je peux vous dire que le Secrétaire général est profondément alarmé par les pertes humaines continues à Ghaza ». Il « condamne fermement » l’attaque aérienne perpétrée par l’entité sioniste contre une zone désignée par l’occupant pour les personnes déplacées à Khan Younès. « L’utilisation d’armes lourdes dans des zones densément peuplées est inacceptable », a-t-il ajouté. Le service de défense civile de Ghaza a déclaré que les missiles des forces d’occupation sioniste avaient provoqué des cratères atteignant neuf mètres de profondeur dans la zone. En plus, l’entité sioniste utilise l’arme de la famine contre les enfants palestiniens. Le blocus imposé à Ghaza fait partie de cette agression, pour priver la population de nourriture, d’eau potable et de fournitures médicales.
Quelles preuves faut-il de plus alors que le génocide des Palestiniens est commis depuis une année au vu et au su de tout le monde ?
Le génocide contre la population palestinienne à Ghaza est perpétré ouvertement par l’entité sioniste avec l’appui des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux, au vu et au su de tous dans le monde. Quelles preuves supplémentaires faut-il présenter à la CIJ ? « Il ne peut y avoir deux poids deux mesures lorsqu’il s’agit de la vie humaine ». C’est Hadja Lahbib, la ministre belge des Affaires étrangères, qui l’a rappelé le 11 mars 2024, en annonçant l’intervention, devant la CIJ, de la Belgique, en tant que signataire de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide. Dans sa déclaration à la CIJ, la Colombie affirme que la Convention sur le génocide est « un instrument cardinal du droit international». Cette affaire se poursuivra jusqu’au bout, sur fond de résistance armée du peuple palestinien sur le terrain, appuyée par le front de soutien, dans la région, et les efforts diplomatiques, dans les instances de l’ONU dont le Conseil de sécurité où l’Algérie occupe un siège non permanent, ainsi que les manifestations de solidarité partout dans le monde. M. R.