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Petite criminalité à Aïn Témouchent : les mineurs, une proie facile

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Criminalité AdosLa police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement a relevé, durant le mois de février écoulé, 10 infractions relatives aux constructions d’habitations sans permis de lotir. Selon toute vraisemblance, les mis en cause devaient tout d’abord présenter des dossiers de régularisation et obtenir de nouveaux permis de lotir avant de faire quoi que ce soit. En pareil cas, ils sont frappés d’amendes conformément aux textes en vigueur. Dans la même période le département chargé de la voirie a procédé au retrait de 121 permis de conduire pour moult infractions au code de la route dont deux cas liés à la conduite en état d’ivresse. Quand on fait une simple lecture on constate une moyenne de 04 infractions par jour. Cela se traduit par le nombre important de véhicules en circulation dans les villes dont principalement le chef lieu de wilaya qui n’est pas doté de parcs de stationnement. Les aires de stationnement posent véritablement un vrai problème à Aïn Témouchent à tel point qu’on assiste à des phénomènes intolérables dans ce domaine précis. Les trottoirs ne sont pas uniquement squattés par des vendeurs illicites et des commerçants mais aussi, faute d’espaces adéquats, par des automobilistes. Sur un autre registre, le service de la police judiciaire a enregistré quant à lui, 130 affaires liées aux agressions, aux vols multiples et aux coups et blessures volontaires. Cette situation, qui fait ressortir une moyenne de 05 affaires par jour, met en cause 176 personnes dont 10 mineurs. Il ressort des enquêtes que 50 inculpés ont été placés sous mandat de dépôt par les différents parquets de la wilaya. En comparaison, cela montre qu’il y a eu une hausse de 10% dans les affaires traitées par la police judiciaire par rapport au mois de janvier. Durant la dernière semaine du mois de février, trois affaires de vol par effractions ont été enregistrées en une seule nuit à Sidi Ben Adda. Selon toute vraisemblance, l’enquête est menée par la police judiciaire du service dûment habilité. L’une des trois affaires aurait été solutionnée, croit-on savoir.

Boualem Belhadri

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