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Perfidie sioniste

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Dernier chiffre. Plus de 27 000 palestiniens tués à Ghaza depuis le 7 octobre dernier par les bombardements israéliens. Personne n’est épargné. Enfants, femmes, personnes âgées. L’armée israélienne tire dans le tas. Bombarde sans distinction. Pendant ce temps là, la communauté internationale n’en finit pas de chercher dans le dictionnaire s’il s’agit bien d’un génocide. L’extermination se poursuit à ce jour. Par les armes. Par la faim. Par la soif. Par l’embargo sur les soins. Encouragés par le soutien inconditionnel de ses alliés américains et européens, Tel-Aviv n’est nullement disposée à arrêter sa sauvagerie contre les civils palestiniens. Même le président américain est horrifié par la violence israélienne qui, selon lui, a atteint « des niveaux intolérables ». Dans le même temps, Netanyahu redouble de ruse. Pas de cessez-le-feu mais plutôt d’accord pour une trêve. Ce qui lui permettrait d’arracher aux Palestiniens la libération des prisonniers israéliens et reprendre sans délai le massacre. Jeudi dernier, le ministère palestinien des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel il exige « un cessez-le-feu immédiat à Ghaza » en précisant que « c’est le seul moyen pour protéger les civils ». Réponse d’Israël qui annonce « n’approuver » que des propositions de trêve. Les dirigeants palestiniens ne sont pas dupes devant tant de perfidies mais ils pensent à leur population qui n’en peut plus de vivre le cauchemar. Ceci sans perdre de vue que l’entité sioniste planifie pour revenir à l’époque d’avant 2005, c’est-à-dire réoccuper militairement la bande de Ghaza mais pas que. Y implanter des colonies après avoir chassé les survivants palestiniens. Ce qui explique l’intensité des bombardements qui ont tout rasé dans la bande de Ghaza. Au point où l’ONU considère cette partie de la Palestine « inhabitable ». En attendant, des discussions vont dans le sens d’une trêve plus longue que la première, une quarantaine de prisonniers israéliens échangés contre environ 300 prisonniers palestiniens ainsi que l’autorisation d’entrée à Ghaza de 200 ou 300 camions d’aides. Il est même question d’une nouvelle tournée dans la région du chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, dans le cadre de ces pourparlers. Les trêves restent possibles tant que les Palestiniens détiendront des prisonniers israéliens. Mais après ?…
Zouhir Mebarki

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