• Entre l’avant et l’après le contraste est franchement saisissant.
• l’avant quoi, et l’après quoi.
• au début, quand ils sortent manifester, ils sont fiers d’arborer des slogans provocateurs, de s’afficher en look révolutionnaire, bandana autour de la tête, poing levé, pantalon de treillis militaire, gueule de « bad boy jamesdiné… »
• et après ?
• bah, après, quand ils se retrouvent en taule, tout penauds, ils s’empressent de remiser au placard ce look branché, « cheguevaré », pour le troquer avec un autre, celui du bon père de famille, avec plein de photos à l’eau de rose, des regards attendris, un quotidien « bisounours », une sorte de « h’chicha talba m’icha » qui ferait pas de mal à une mouche.
• à la guerre comme à la guerre. celle des images n’en finit pas de détonner, et d’étonner aussi.
• en tous cas, ça prouve de manière irrévocable que les apparences sont trompeuses.
• mais de quels appât rances tu parles ?
• wana aâreft…
M. A.