• Franchement, je me suis beaucoup amusé en imaginant la tronche qu’a certainement faite l’écrasante majorité de nos chers députés, flagorneurs et budgétivores quand on leur a signifié qu’ils auront juste à lever la main, dire oui à la nouvelle Constitution, sans être « invités » à discourir, intervenir, donner leur avis.
• Je pense, quand même, qu’un débat était nécessaire. De la discussion, dit-on, jaillit la lumière. Certes, mais les interventions de ces « représentants du peuple auraient été contre-productives, avec leurs discours dithyrambiques, leur « fakhamatisme » et leur « nach’kourisme » rien que pour passer à la télé, caressant le fol espoir de se faire remarquer, et remorquer, en haut lieu, poussant des trémolos à faire fondre l’âme d’une hyène. Ça aurait dégoûté les Algériens et éloigné ces derniers du chemin des urnes.
• Je pense que tu as raison. Surtout qu’au sein de cette infréquentable faune, beaucoup avaient appliqué les instructions venues d’en haut en roulant pour Mihoubi et même en cassant du sucre sur le dos de Tebboune.
• Et, finalement, ils ont tous dit oui, sans la moindre exception ?
• Wana aâreft…
M. A.