Accueil ACTUALITÉ Ouverture du Sila 2016 : Les rendez-vous des amoureux du livre

Ouverture du Sila 2016 : Les rendez-vous des amoureux du livre

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La 21ème édition du Salon international du livre, qui se tient du 27 octobre au 05 novembre de l’année en cours, ne diffère pas des précédentes éditions.
C’est devenu, en effet, une coutume pour les amoureux du livre pour lesquels ce rendez-vous culturel devient incontournable. Comme chaque année, cet événement international est marqué par un engouement important de visiteurs de toute catégorie d’âge passionnés par la lecture. Durant toute une semaine, les visiteurs pourront s’enquérir de toutes les nouveautés du domaine littéraire. Avec 962 expositions, algériennes et étrangères, le choix ne manquera pas et les livres aussi.

Rush sur les livres parascolaire et universitaire
Lors d’une virée, hier, à la SAFEX, où se tient le SILA, le livre parascolaire et universitaire attire plus de visiteurs. Les parents n’ont pas voulu rater une telle opportunité pour faire le plein de ces manuels considérés « nécessaires » pour la scolarité de leurs enfants. Effectivement, le SILA est pour grand nombre d’entre eux le lieu le plus propice pour trouver ce qu’il faut en matière de livres souvent introuvables dans les librairies. C’est le cas pour cette mère de famille, qui d’une pierre deux coups, a voulu en cette belle journée de fin de semaine visiter avec ses deux enfants les différents stands d’expositions. « Je suis très impressionnée par le monde qu’il y a. c’est plus que l’année passée », remarque-t-elle. Ayant visité le pavillon central en premier puis les deux autres, notre interlocutrice a affirmé avoir trouvé ce qu’elle cherchait dans le stand consacré spécialement aux livres parascolaires. « Il y a tellement de livres intéressants qu’on a envie de tout prendre», a-t-elle soutenu.
Concernant les prix, elle a estimé que c’était abordable et à la portée des petites et moyennes bourses. Même son de cloche chez un quadragénaire dont les mains étaient occupées à porter des sacs pleins de livres pour ses enfants.
Pour lui, c’est un rendez-vous qui revient une seule fois par an et qu’il ne faudrait pas laisser filer. « J’ai pris des livres d’histoire, de mathématiques, de géographie, de langues étrangères et il me reste encore toute une liste à prendre. Je dois encore prendre des livres pour ma femme qui enseigne la philosophie à l’université », a-t-il confié. Les livres universitaires ont été, faut-il le noter, très convoités par les étudiants de différentes spécialités. Médecine, informatique, biologie, mathématiques, technologie, les manuels ne manquent pas et les acheteurs aussi. «J’attendais le SILA avec impatience. Ça m’a permis de trouver des livres que je cherchais depuis longtemps et qui sont importants dans mon cursus universitaire », s’est réjouie une étudiante en quatrième année spécialisée en médecine générale.
Inauguré officiellement mercredi par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le 21ème Sila se tient jusqu’au 5 novembre.
Il est ouvert au public tous les jours de 10h00 à 19h30. Plus de 290 éditeurs algériens et 671 exposants étrangers venant d’une cinquantaine de pays participent à cet évènement, considéré comme une des plus importantes manifestations culturelles en Algérie. Les programmes de cette 21e édition comprennent des rencontres, des tables rondes et des conférences sur la création littéraire, la lecture, l’histoire de l’Algérie ou encore l’amazighité. L’édition 2015 du Sila avait attiré près de 1.5 million de visiteurs, selon ses organisateurs.
Ania Nait Chalal

Institut français d’Algérie : Plusieurs conférences-débats au menu
La participation de la France au 21e Salon international du livre d’Alger (Sila) n’est pas aussi «immense» que l’année passée, dans la mesure où elle était l’invité d’honneur. Néanmoins, elle garde toujours ses espaces et marque de son empreinte cet événement livresque, qui réunit chaque année des participants issus de plusieurs pays, parmi les intervenants dans le domaine du livre. Aussitôt qu’il eut ouvert ses portes au public algérien, jeudi dernier, les représentants de ce pays ont convié la presse et le public à découvrir les nouveautés présentées lors de ce Salon par l’Institut français d’Algérie (IFA).
Chargé de lancer le programme de cette participation, Alexis Andres, Conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France en Algérie, a déclaré, à cette occasion, qu’«il s’agissait de donner un coup d’envoi de l’espace France. Cette année, on a choisi de garder un espace important de quelque 300 m², pas de la taille «immense» de l’année passée, certes, mais on a gardé à l’esprit cette idée qui consiste à offrir des services en matière d’information et de rencontres avec les écrivains.
Je remercie Jean-Noël Pancrazi (écrivain-romancier français, ndlr) d’être avec nous ce matin. Pour ce qui est du programme, on organise chaque jour des rencontres avec des auteurs de livres et de romans, ainsi qu’avec des académiciens issus de notre pays.
Je cite, de passage, le livre «Quatre Nuances de France, quatre Passions d’Algérie*», édité récemment en Algérie, chez les éditions Frantz-Fanon. Au menu de ce salon, il y aura aussi des réunions avec le public, lesquelles porteront sur le reflet de ce que nous ne cessions de faire avec les équipes de l’Institut français d’Algérie (IFA) et l’ambassade de France en Algérie. Il s’agit aussi, par cette cérémonie conviviale, d’accueillir les premiers publics et de remercier tous nos partenaires, qui ont collaboré à concocter ce programme aussi riche que varié».
*Livre écrit par Xavier Driencourt, ex-ambassadeur de France en Algérie, actuellement Inspecteur général au Quai d’Orsay. Cet ouvrage est concocté avec trois coauteurs d’origine algérienne. Il s’agit de Rachid Arhab, journaliste et ancien membre du CSA, de Karim Bouhassoum, fonctionnaire au Conseil régional de Franche-Comté à Besançon et Nacer Safer, un Algérien sans-papiers, durant 12 ans, qui a fini par être régularisé.
Farid Guellil

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