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Oubliée entre deux métropoles, Alger et Tizi-Ouzou : Bordj Ménaiel, une grande ville abandonnée

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Surnommée la cité des raisins et des grands champions, elle a donné à l’Algérie indépendante de grands noms et des grandes choses ; des combattants émérites pendant la guerre de libération ; des artistes de renom, tel El Hadj Menaouer, et des joueurs de fooball brillants, tels Faouzi Chaouchi, Lyes Oukkal ou encore Zineddine Ferhat.

Cette ville immense qui règne actuellement sur la wilaya de Boumerdès commercialement dominée par plusieurs supermarchés s’éparpillant tout au long de la ville.
La situation économique malheureuse de la commune semble être une finalité historique et socio-économique ; car cette dernière constituait le triangle de la mort pendant la décennie noire.
Un des facteurs qui a fait que cette ville soit en bas de l’échelle des villes en cours de développement. Bordj Menaiel souffre aujourd’hui d’une absence des entreprises et des sociétés nationales qui offrent des opportunités aux jeunes diplômés de la commune, ces jeunes qui se dirigent vers les villes métropolitaines comme Alger et ses alentours et Boumerdès.
Cet handicap d’évolution s’explique par des faits concrets et palpables socio-politiques comme le déséquilibre des activités économiques et l’insuffisance des infrastructures.
Une autre vérité amère qui s’ajoute au répertoire de la ville des Coquelicots demeure la pollution de l’environnement qui a livré la ville aux puanteurs et lui a collé les images d’une ville sale et anarchique malgré la présence des jardins publics et la splendeur architecturale des immeubles anciens.Le manque de développement se fait sentir cruellement sur la daïra de Bordj Menaiel concrètement par l’absence totale de l’efficacité du secteur industriel et de l’administration publique, des infrastructures inexistantes, un climat incongru du secteur privé, des routes non goudronnées, la coupure incessante de l’eau et d’électricité, l’absence d’une maison d’artisanat et d’une bibliothèque communale et le manque des espaces familiaux.
Les habitants de la ville de Bordj Menaiel n’arrivent pas à comprendre l’état de leur localité qui est en train de se dégrader à vue d’œil et quotidiennement, malgré les requêtes déposées et les écrits envoyés par les citoyens aux autorités locales.
Amina Oukkal

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