Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a invité l’Afrique à se porter candidate pour accueillir les Jeux olympiques de 2036. Une occasion en or pour le continent de mettre en avant ses capacités d’organisation et de s’inscrire dans une dynamique de changement portée par les réformes du CIO.
Lors d’une conférence de presse à Nairobi, Thomas Bach a déclaré : « Je sais qu’un certain nombre de pays africains sont en mesure d’organiser l’événement après toutes les réformes que nous avons entreprises. », a-t-il soutenu, au terme de son voyage de dix jours, dans plusieurs pays africains, durant lequel, le président du CIO a constaté le potentiel d’accueil, en Afrique, de grandes compétitions sportives. Les JO de 2028 et 2032 étant déjà attribués à Los Angeles (Etats unis) et Brisbane (Australie) respectivement, l’échéance de 2036 se présente comme une opportunité en or pour les nations africaines. « Pour que les Jeux aient lieu en Afrique, il faut qu’un pays africain montre de l’intérêt pour leur organisation, » a précisé Bach. Ces propos soulignent l’importance d’un engagement fort des pays africains pour saisir cette chance. Le CIO a récemment mis en place l’Agenda olympique 2050+5, qui vise à réduire les coûts des Jeux et à privilégier les infrastructures existantes. Ces réformes ouvrent la voie à une participation accrue des pays africains, qui ont déjà prouvé leur capacité d’accueil avec succès lors d’événements tels que la Coupe du monde de rugby en 1995 et la Coupe du monde de football en 2010. L’Afrique ne se limite pas à ces expériences passées. Le continent s’apprête à accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse en 2026 au Sénégal et les championnats du monde de cyclisme 2026 au Rwanda. Ces événements illustrent un intérêt croissant pour le sport à grande échelle en Afrique, renforçant l’argument de la capacité du continent à organiser des compétitions internationales.
Une dynamique à entretenir
Pour réussir sa candidature aux JO de 2036, un pays africain devra démontrer un intérêt concret et une volonté politique forte. Cela passe par des investissements dans les infrastructures sportives et par la mobilisation des ressources nécessaires à l’organisation d’un événement de cette ampleur. L’enthousiasme autour de cette candidature doit être soutenu par des actions concrètes et une vision à long terme. L’appel de Thomas Bach est un signal fort pour l’Afrique, mais il reste à voir quel pays répondra présent pour concrétiser cette ambition. La route vers 2036 pourrait être un tremplin pour le développement sportif sur le continent.
M. A. T.
