Une opération de réhabilitation de la station de dessalement d’eau de mer implantée dans la localité d’E- Mactâa, qui assure une grande partie des besoins en eau potable de la wilaya d’Oran, a été lancée mercredi en vue d’augmenter sa production, a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale des ressources en eau. Le directeur local des ressources en eau, Moussa Lebgaa a indiqué que la réhabilitation de la station de dessalement d’eau de mer d’El Mactaa se poursuivra jusqu’au 14 mai en cours pour augmenter la quantité de la station de 230 000 mètres cubes/jour à 300.000 M3/J puis 380.000 M3/J en fin mai en cours, soulignant que la production de la station ne s’arrêtera pas durant la période réhabilitation mais baissera à 120 000 m3/j. Pour sa part, le Directeur général de la Société d’eau et d’assainissement « SEOR », Oussama Halaili a rassuré que le programme de distribution de l’eau potable dans la wilaya se poursuivra « normalement », faisant savoir que le déficit estimé à 110 000 m3/j sera comblé par le couloir « MAO » (Mostaganem-Arzew-Oran), alimenté par les barrages de Chellif et de Boughrara. La société par action »dessalement d’El Mactâa » avait signé, en novembre 2021 un contrat avec le groupe international « Dar El Hendasa » afin d’assurer les études, le conseil et le suivi du projet de réhabilitation de la station de dessalement d’eau de mer d’El Mactâa, afin de permettre à la station d’atteindre sa capacité de production optimale, estimée à 500.000 m3/j à l’horizon 2024 et d’améliorer la qualité de l’eau potable. L’augmentation de la capacité de production à 380 000 m3 par jour constitue une première étape dans le cadre du projet global de réhabilitation de la station, qui sera suivie d’autres étapes, et ce, jusqu’à atteindre la capacité de production optimale en 2024. Le directeur des Ressources en eau d’Oran a déclaré que le succès de la première phase de réhabilitation celle d’atteindre 380.000 m 3/j permettra à la wilaya d’Oran d’assurer un meilleur approvisionnement en eau potable, notamment à l’approche des Jeux méditerranéens et de la saison estivale, soulignant qu’une capacité de production de 500 000 m3/jour permettra de miser davantage sur l’eau de mer dessalée et de réserver les eaux superficielles et souterraines pour l’agriculture, entre autres.