«La bande de Ghaza est officiellement frappée par la famine ». C’est ce qu’a annoncé vendredi, un groupe d’experts internationaux sur la sécurité alimentaire. Ce sont les analystes du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), une structure basée à Rome et dont l’autorité est incontestable en la matière, qui sont arrivés à ce constat. À savoir que, c’est la première fois que la famine a atteint la région du Moyen-Orient depuis la création, il y a 20 ans, de cet organisme. À souligner que ce rapport a eu l’appui de l’organisation onusienne. Il n’en a pas fallu plus pour que le gouvernement sioniste de Benjamin Netanyahou, pour ne pas le nommer, se mette dans un état de colère noire. L’entité sioniste ainsi acculée, son Premier ministre, qui a le sang de plus de 62.000 Palestiniens tués et plus de 157.000 blessés sur les mains, s’est fourvoyé dans le délire. Il joue les pleureuses en avançant le récit péroré à tout bout de champ dit « haine des juifs ». Autrement dit, à défaut de répondre aux accusations documentées, fondées et inconstatables de l’ONU, il pointe du doigt des « préjugés d’antisémitisme ». Netanyahou feint d’oublier que même les citoyens juifs, par des milliers à travers le monde, sortent dans la rue pour condamner les crimes de guerre sionistes contre le peuple palestinien. C’est-à-dire, un rejet populaire de la politique sioniste. Et pourtant, il ne semble pas y avoir, pour le commun des mortels, un fait surprenant, dans le constat sur l’état de famine à Ghaza. Mais, le fait que ce rapport ait l’appui de l’ONU suffirait à doter la communauté internationale d’un outil pour agir contre les coupables qui ont fabriqué la famine à des fins génocidaires contre le peuple palestinien. Les coupables ? C’est enfoncer des portes ouvertes que de rappeler la cause derrière la famine. En effet, le monde entier sait que cette arme de guerre sévit à Ghaza depuis plusieurs mois maintenant. Et que cette faucheuse tue les enfants et les femmes palestiniens. En cause, l’entité sioniste qui empêche délibérément l’acheminement des aides humanitaires. Et qui plus est, lorsqu’un camion arrive à frayer un chemin, l’armée sioniste utilise les aides acheminées comme un appât pour prendre en chasse les affamés palestiniens. Au moins 2.036 civils tués alors qu’ils tentaient d’avoir un sac de semoule et au moins 15 064 autres blessés. On ne compte plus le nombre d’enfants qui meurent parce qu’ils n’ont pas mangé depuis plusieurs jours. Les Ghazaouis sont arrivés à la situation émouvante telle qu’ils doivent choisir entre mourir par balle ou de faim. Pour le reste, il faut savoir que la nature génocidaire de l’agression sioniste a été déjà reconnue comme telle par l’ONU et son organe judiciaire (CIJ). Devant cette vérité, les criminels de guerre sionistes n’ont aucune échappatoire.
Farid Guellil
