Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a promis de résoudre les problèmes socio-pédagogiques des étudiants, notamment ceux liés à la situation sanitaire exceptionnelle causée par la Covid-19.
S’exprimant en marge du coup d’envoi de la nouvelle année universitaire, 2020/2021, donnée depuis l’Université Mohamed Boudiaf de M’sila, Djerad a estimé que la résolution de ces problèmes « se fera en coordination avec l’ensemble des acteurs de l’université sous l’égide du ministère de tutelle ». Il a, à ce propos, assuré que toutes les mesures ont été prises pour améliorer les conditions des étudiants notamment en ce qui concerne la prévention contre le nouveau coronavirus. Djerad a, dans le même cadre, appelé à l’amélioration des prestations des œuvres universitaires, notamment pendant cette conjoncture sanitaire marquée par la propagation de la Covid-19.
Ainsi, a-t-il estimé indispensable, aujourd’hui, l’élaboration d’une « vision intégrée et complémentaire pour la réforme du système des œuvres universitaires selon une approche globale dans sa conception » Autrement, celle-ci devra être « participative dans sa démarche et progressive dans les mécanismes de son exécution et ce par un diagnostic précis et objectif à l’effet d’améliorer la qualité des services au profit de l’étudiant, en termes d’hébergement, de restauration, d’activités culturelles et sportives et de couverture sanitaire ».
À noter que le Premier ministre, qui a assisté à un exposé sur « Le référent de l’adéquation entre la formation et les métiers de l’enseignement supérieur », dans le hall du pôle universitaire, a également visité un workshop de porteurs de projets innovants et un autre dédié à la numérisation des activités pédagogiques et de gouvernance. Djerad a assisté, par ailleurs, à la signature d’un accord-cadre entre l’Université Mohamed Boudiaf et la wilaya de M’sila concernant la contribution de l’université à l’amélioration de la gestion des affaires publiques locales.
À rappeler que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, avait fait état, en prévision de cette rentrée universitaire, de l’application stricte d’un protocole sanitaire pour le mode d’enseignement en présentiel, et l’adoption du système de groupes qui concernera le tiers des étudiants et uniquement les matières essentielles. L’enseignement en mode présentiel sera assuré pour une moyenne de 12 semaines par semestre et le reste des cours seront dispensés en ligne, avait-il précisé.
Benziane a appelé, à cette occasion, la communauté universitaire à concourir à la réussite de cette rentrée, au titre de laquelle les établissements universitaires et les instituts accueilleront exceptionnellement 279 959 nouveaux étudiants, lesquels seront concernés également par les modes d’enseignement en présentiel et à distance.
Dans le même cadre, les organisations syndicales et estudiantines ont fait part de leur satisfaction quant à la méthode d’enseignement en présentiel adoptée par le ministère, en considérant que l’enseignement par groupes est la méthode la plus adéquate pour assurer la continuité des cours. Elles ont souligné, à cet égard, que le mode d’enseignement à distance se voulait un modèle pédagogique et un choix stratégique à adopter impérativement dans ce contexte sanitaire inédit, ajoutant que sa réussite nécessite la mobilisation de tous les moyens matériels et humains.
Ania Nait Chalal