Les services de la Gendarmerie nationale à Aïn Temouchent ont réussi à mettre en échec une tentative de traversée clandestine par mer, avec l’arrestation de 18 individus, l’un d’eux de nationalité étrangère, a-t-on appris, mercredi, de ce corps de sécurité. L’opération est intervenue lors d’une patrouille de reconnaissance menée par les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale d’Ouled Boudjamâa, lorsque leur attention a été attirée par une embarcation suspecte, au large de la bande du littoral, à son bord un groupe d’individus sur le point d’entamer une traversée clandestine vers l’autre rive de la Méditerranée, a indiqué la cellule de communication du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Aïn Temouchent. Après avoir coordonné avec les gardes-côtes de Bouzedjar, le groupe d’individus en question a été intercepté en mer et 18 individus ont été arrêtés, âgés entre 19 et 55 ans, dont un ressortissant étranger, selon la même source, qui a ajouté que l’opération s’est soldée par la saisie d’une embarcation rigide dotée d’un moteur de 85 chevaux. Après l’accomplissement de l’ensemble des procédures légales, les suspects seront présentés devant le Parquet près le tribunal d’El-Amria, sous l’accusation de trafic de migrants, dans le cadre d’une bande criminelle organisée et planification de sortie illégale du territoire national, a indiqué la même source.
Démantèlement d’un réseau de trafic de psychotropes à Bouira
Un réseau criminel spécialisé dans le trafic de psychotropes, composé de cinq individus, a été démantelé à Bouira, lors d’une opération de police, a-t-on appris mercredi auprès des services de la sûreté de la wilaya. Menée par la brigade de lutte contre le trafic de drogue relevant du service de la police judiciaire, cette opération a permis l’arrestation des membres de ce réseau criminel, originaires de Bouira ainsi que de wilayas limitrophes, selon les détails fournis par la même source. « Les membres de ce réseau criminel organisé, âgés entre 26 et 40 ans, sont impliqués dans le trafic de psychotropes qu’ils achetaient dans l’une des wilayas du sud du pays », ont précisé les services de la sûreté de wilaya. Lors de cette même opération, les éléments de la brigade de lutte contre le trafic de drogue ont pu saisir une a de 5.396 capsules (soit 300 Mg) de psychotropes de type Pregabaline dissimulée dans le coffre de leur véhicule, ainsi que d’une somme d’argent estimée à 59.000 DA représentant les revenus de la vente de ces produits, a-t-on noté. Les cinq mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal territorialement compétent pour « trafic de produits pharmaceutiques menaçant la santé publique, dans le cadre d’un réseau criminel organisé », selon les services de la sûreté de wilaya.
Vietnam: canicule « anormale » dans le Sud du pays
Le Sud du Vietnam, région stratégique pour la culture du riz, traverse une période « anormale » de forte chaleur, quelques semaines avant le pic attendu de l’été, a prévenu mercredi un responsable d’un service météorologique local. « Une vague de chaleur précoce, de longue durée et généralisée, avec des températures atteignant 37-38 degrés en février, est anormale », a expliqué Le Dinh Quyet, prévisionniste en chef auprès de l’agence météorologique et hydrologique du Sud du Vietnam. « La chaleur va se poursuivre ces prochains mois », a-t-il estimé. Depuis début février, la capitale commerciale Hô Chi Minh-Ville et le delta du Mékong souffrent de la canicule, qui assèche les canaux indispensables aux cultures et au transport des marchandises agricoles. La région connaît habituellement un pic de chaleur autour de 39 degrés en avril ou en mai, au plus fort de l’été tropical, a développé l’expert. Le phénomène El Nino et le réchauffement climatique constaté à l’échelle mondiale contribuent à expliquer ces températures, a-t-il poursuivi. Plus de 80 canaux sont à sec dans le district de Tran Van Thoi, dans la province de Ca Mau, a rapporté le site internet d’informations VNExpress. Les agriculteurs reposent sur l’eau de pluie pour irriguer leurs champs mais, faute de réserves suffisantes, ils doivent pomper dans des cours d’eau, au risque de provoquer des affaissements de terrain. Depuis le début de l’année, le district de Tran Van Thoi a enregistré environ 340 affaissements et glissements de terrain, pour des dommages évalués à 13 milliards de dongs vietnamiens (500.000 euros), selon des autorités locales citées par VNExpress. Mi-janvier, l’Organisation météorologique mondiale et l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) ont déjà averti que 2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l’an dernier sur l’ensemble de la planète. Selon NOAA, il y a une chance sur trois que l’année 2024 soit plus chaude que 2023, et 99% de chances qu’elle se classe parmi les cinq années les plus chaudes de l’histoire.
Saisie de près de 57 kg de kif traité à Touggourt
Une quantité de 56,705 kilogrammes de kif traité a été saisie par les éléments de la brigade polyvalente de Touggourt, relevant des services de l’inspection divisionnaire des Douanes d’Ouargla, dans le cadre d’une opération conjointe avec les services de sécurité, a rapporté mercredi un communiqué de cette institution. Cette opération, qui a été menée en coordination avec les éléments de l’armée nationale populaire (ANP), a également permis la saisie d’un camion servant au transport et à la contrebande de marchandises prohibées , a ajouté le communiqué. L’opération s’inscrit dans le cadre de la lutte permanente des services de sécurité contre le trafic de drogue et de psychotropes en vue de préserver la santé et la sécurité du citoyen, selon la même source.
Deux morts et 108 blessés sur les routes en 24 heures
Deux (2) personnes ont trouvé la mort et 108 autres ont été blessées dans des accidents de la route, à travers plusieurs wilayas du pays, indique mercredi un bilan de la Protection civile. Les éléments de la Protection civile sont intervenus également pour prodiguer des soins de première urgence à huit (8) personnes incommodées par le monoxyde de carbone, émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains à l’intérieur de leurs habitation à travers plusieurs wilayas. A Tiaret, une femme (âgée 44 ans) est décédée intoxiquée par le monoxyde de carbone émanant d’une Tabona à l’intérieur d’une habitation, dans la daïra de Hamadia. Les éléments de la Protection civile sont intervenus, également, pour l’extinction de quatre (4) incendies urbains et divers à Boumerdes, Bouira, Constantine et Guelma. En outre, plusieurs opérations d’épuisement des eaux pluviales ont été effectuées dans des habitations à Blida, Tipaza, Bouira, Tizi Ouzou et Sidi Bel Abbes, précise le communiqué.
Choléra : MSF « inquiète » en raison de la rupture des stocks mondiaux de vaccins
L’organisation humanitaire internationale Médecins sans Frontières (MSF) s’est inquiétée mardi suite à l’annonce récente selon laquelle le stock mondial de vaccins contre le choléra est épuisé, alors que 16 pays signalent des épidémies. « Les stocks mondiaux de vaccins oraux contre le choléra sont épuisés. Il s’agit d’une situation inquiétante alors que 16 pays dans le monde signalent des épidémies de choléra. Cela affecte directement les équipes MSF alors que nous essayons de répondre à un nombre extraordinaire d’épidémies de choléra, notamment en Ethiopie, au Soudan, en Zambie et au Zimbabwe », a déclaré Daniela Garone, coordinatrice médicale internationale de MSF. « Il existe également très peu de capacités pour fabriquer davantage de vaccins contre le choléra », selon MSF, soulignant qu’il était essentiel que les fabricants existants augmentent leur production de vaccins et que les efforts des nouveaux fabricants soient soutenus. « De nombreux pays ont demandé ou auront besoin de toute urgence de vaccins », a fait savoir Mme Garone, ajoutant que « toutes les doses en production jusqu’à la mi-mars ont déjà été allouées, et la demande de doses ne cesse de croître. Il est essentiel qu’un soutien technique plus important soit fourni aux nouveaux fabricants afin d’accélérer les processus réglementaires et d’augmenter la capacité de production ». L’augmentation sans précédent des cas de choléra ces dernières années est due, entre autres, à des facteurs climatiques tels que les inondations et les sécheresses, mais aussi aux conflits et déplacements forcés, car l’accès à l’eau potable est souvent limité dans les camps de réfugiés et de personnes déplacées, selon MSF.