C’est ce dimanche 28 février 2016, qu’a eu lieu à Aïn-Témouchent, l’ouverture de la session de la formation et l’enseignement professionnels.
Les cérémonies ont eu lieu à l’institut national Ouadah Benaouda, sis rue de Chaabet El Lehem- Aïn-Témouchent. Conduisant une importante délégation formée par ses proches collaborateurs (SG P/APW, membres de l’exécutif), des élus des deux chambres hautes et des élus locaux, Hamou , le wali d’Aïn-Témouchent, a saisi l’occasion pour visiter plusieurs ateliers dont principalement ceux des filières nouvelles telles que l’automatisme, le chauffage centrale, l’électromécanique et la maîtrise d’œuvre en bâtiment. Les responsables des secteurs intéressés ont jugé les cursus acceptables et qu’au bout de deux années et demi les stagiaires pourront acquérir des formations en mesure de leur donner des chances pour monter leur propre entreprise ou trouver des postes de travail, car il s’agit là, des métiers nobles dont le marché national de l’emploi accuse un déficit énorme. En outre, une convention cadre a été signée entre, d’une part, la chambre de commerce et industrie CCI-Sufat , de la wilaya d’Aïn-Témouchent, et la direction de la formation et l’enseignement professionnel, d’autre part. Hakmi Miloud, le directeur de la CCI-Sufat, contacté par nos soins, a révélé à notre rédaction que la chambre a formé deux sections de 15 stagiaires dans les domaines de la comptabilité et la gestion des entreprises, pour une durée de deux années et demi, au titre de cette convention cadre. Cependant le chef de service de la scolarité de la direction de la formation et l’enseignement professionnels, avait rapporté à notre bureau que la rentrée a été repoussée jusqu’au 06 mars sur décision du ministre. Aussi il dira que le nombre de stagiaires qui était en deçà des objectifs escomptés, il y a quelques semaines dépassera les 3 000. En sus, on apprend par ailleurs des professeurs qui ont animé les débats au passage du wali et de sa délégation que les filières des techniques de pointes sont saturées. Une situation qui donne la nouvelle tendance affichée par les futurs stagiaires à vouloir opter pour les métiers de valeur à promouvoir dans les domaines de l’automatisme, la mécanique, l’électronique, l’électromécanique, le chauffage central, le froid, le management et l’entrepreneuriat. Par ailleurs en parlant de ces filières d’avenir créatrices de richesse et d’emploi, le directeur a souhaité réceptionner les deux nouveaux instituts en cours de réalisation à Aïn Témouchent et Béni-Saf, dès la rentrée 2016-2017. L’heure est la qualité des produits avant la quantité, estiment les observateurs qui attachent beaucoup d’importance aux nouvelles filières de hautes technologies.
Boualem Belhadri