De nombreux jeunes oranais ont décidé de se porter candidats pour les prochaines législatives. Si quelques-uns ont décidé de solliciter la couverture d’un parti politique, d’autres ont par contre préféré tenter l’exercice seuls, en indépendants comme c’est le cas de Mourad Mohamed Imad Eddine, qui s’est porté sur la liste « l’Algérie du peuple N°39 ». Mû par sa volonté de répondre au devoir national, ce jeune sous-directeur des opérations financières au niveau de la direction régionale d’Oran de la CNAS et vice-président de la fédération de wilaya de la société civile pour une Algérie nouvelle, a décidé de solliciter la confiance des citoyens oranais pour avoir la chance de figurer dans la future Assemblée populaire nationale. « Je me suis porté candidat indépendant pour tenter de faire bouger les choses et surtout apporter ma contribution à l’édification d’un État où tous les citoyens sont égaux en matière de droit et de devoir. Notre liste compte de jeunes cadres, des enseignants universitaires. C’est une liste qui reflète la diversité dans la société et qui se veut le porte-parole des aspirations des électeurs », a-t-il indiqué. Pour lui, la loi organique d’avril 2021 offre de grandes possibilités et ouvre des perspectives pour un réel changement. « Nous ne sommes pas partisans de l’attitude de la chaise vide. Convaincus que l’occasion pour un véritable changement est présente, on s’est présenté sans couverture partisane. Nous estimons que notre travail au sein de la société et les actions de proximité que nous avons engagées dans le cadre de la fédération sont le meilleur gage avant l’épreuve des urnes. Nous avons sillonné la wilaya et nous sommes allés à la découverte des zones d’ombre. Les habitants de ces régions nous connaissent et nous font confiance. On s’est même permis le luxe d’animer un débat avec les citoyens au niveau de la place Tahtaha, un exercice que n’oserait pas même le plus ancien des partis », soulignera notre interlocuteur. Concernant le programme de sa liste, il fera remarquer qu’il s’inspire largement du constat établi dans le cadre d’un large débat entre les candidats et la synthèse des travaux et des réflexions engagées au niveau de la fédération de la société civile. Nous avons retenu 31 points, mais on peut les étendre à plus tout comme les réduire. Nous avons adopté un discours de sincérité lors de nos meetings. On a dit aux citoyens que notre futur rôle n’est pas de distribuer des logements ou à bitumer des routes. On leur a expliqué que notre rôle sera de débattre et voter des programmes de gouvernement qui leur garantiront le droit à un logement et à un cadre de vie agréable. On s’est éloigné du discours racoleur en vogue dans les meetings de campagne. On s’est interdit les pratiques de certains candidats et partis qui ont porté un préjudice à la crédibilité des rendez-vous électoraux et même et fragilisé la confiance entre le citoyen et l’État. Nous sommes l’espoir et nous l’avons affirmé dans nos rencontres avec les citoyens », a indiqué Imad Eddine qui ne manquera pas de rassurer ses potentiels électeurs que dans le cas de son élection il ne ralliera aucun parti et aucun pôle. « Nous sommes indépendants et on défendra cette indépendance au cours de notre mandat », notera-t-il. Et en attendant, de nombreux jeunes candidats affirment que le temps du changement est bien là et qu’il est maintenant du devoir de tout patriote de voter pour baliser la voie vers ce changement.
Slimane B.