Le Belge Gorge Leekens retrouve les Verts 13 ans après. Cette-ci, il aura à sa disposition une équipe garnie de bons joueurs évoluant à l’étranger, contrairement à ce qui avait été le cas lors de sa première expérience algérienne en 2003, lorsqu’il avait été obligé de composer avec des joueurs moyens, dont la plupart évoluait dans un championnat local et dans un pays déchiré par les scènes de violence reléguant au second plan tout intérêt pour le sport roi. Il y a trois ans, soit avant qu’il ne prenne en mains la Tunisie, Leekens n’entraînait plus depuis la fin de l’année 2012 et son éviction du FC Bruges faute de mauvais résultats.
Il devient le premier Belge à prendre les rênes de l’équipe tunisienne.
Ancien défenseur international belge (3 sélections), Leekens entraîne depuis 1984 et a dirigé une dizaine de clubs belges (dont Anderlecht, Lokeren et le FC Bruges).
Son principal fait d’armes est d’avoir conduit deux fois l’équipe de Belgique de 1997 à 1999, puis de 2010 à 2012. « Long couteau » comme le surnomme les Belges pour ses tacles tranchants lorsqu’il était défenseur, a également eu une courte expérience en Algérie, ayant dirigé les Fennecs durant quelques mois, en 2003, réussissant à les qualifier pour la CAN 2004, finalement remportée par la Tunisie.
Outre la qualification de l’équipe belge pour la Coupe du monde 1998, Leekens a remporté un championnat de Belgique (en 1990 avec le FC Bruges) et deux coupes de Belgique (1985 et 1991).
Avec la Tunisie, il n’a pas réussi à aller au-delà des quarts de finale de la précédente CAN en Guinée équatoriale. La FTF n’a pas tardé par la suite de lui montrer la porte de la sortie, le même sort qu’il vient de connaitre avec Lokeren.
Après trente trois ans d’expérience, le coach n’a, au final, acquis qu’un bien maigre palmarès.
Voilà qui conforte les opposants du choix de Raouraoua, plus que jamais dans la gueule du loup si son casting venait d’être encore raté.
Hakim S.