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Matthew McConaughey réagit aux huées de la presse : «Je ne me torture pas avec ça, j’ai mieux à faire»

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Après les sifflets de la presse cannoise à l’issue de la projection de « La Forêt des songes », Metronews a interrogé Matthew McConaughey sur cet accueil frileux. Il en aura profité pour nous donner sa vision de la critique et nous parler de son explosion à Cannes il y a 3 ans.

Il y a 3 ans, vous présentiez Mud et Paperboy à Cannes. Comment vivez-vous votre succès depuis ?
C’est juste un nouveau chapitre du même livre. Je ne me dis pas que j’ai parcouru du chemin ou que j’en suis arrivé à un autre niveau. Je n’ai pas cette arrogance. En revanche, je base aujourd’hui mes choix sur d’autres critères. Mais c’est un processus normal que j’aurais peut-être enclenché de toute façon avec la maturité. Je choisis des films que j’aimerais voir et qui m’intriguent sans savoir au départ ce que j’y ferais ou comment je le ferais. Et puis, plus les années passent, plus j’aime jouer. Pour ce qui est du reste, je ne cherche pas d’approbation. Même si les gens n’aiment pas mes films, moi, je sais toujours pourquoi je les ai choisis. Ce qui est fait est fait : je n’ai aucun regret.

Faites-vous référence au mauvais accueil réservé à La forêt des songes?
Non. Chacun est libre de huer ou d’applaudir. Je n’y pense même pas. Quand j’ai entendu que le film avait été sifflé, ça ne m’a pas révolté. Chacun est libre de penser ce qu’il veut tant qu’il est capable d’expliquer ses raisons d’aimer ou de détester. Mais il arrive que certains aient déjà écrit leur critique assassine avant même d’avoir vu le film parce qu’ils ne m’aiment pas ou pour toute autre raison. Ce n’est pas très juste.

Etes-vous touché par les mauvaises critiques, comme ici, à Cannes ?
Je préfère que les gens aiment les films dans lesquels j’ai tourné. Mais je ne me torture pas avec ça. J’ai mieux à faire. Et quel que soit l’accueil, je suis toujours capable d’expliquer pourquoi je l’ai fait. C’est la seule chose qui compte. Et même si un film se plante, ça ne me fera pas moins de l’aimer.

Réagissez-vous avec le même recul en cas de succès, comme sur Interstellar par exemple ?
Bien sûr. Quel que soit le film, mon job n’est pas de vous convaincre d’y aller ou pas. Je partage juste mon expérience. Je ne fais pas de marketing. Il m’est arrivé par le passé de sentir que je devais « vendre » certains de mes films mais, aujourd’hui, j’apprécie de plus en plus mes expériences de tournage et c’est là mon unique récompense.

Tout le monde veut bosser avec vous aujourd’hui. Comment vivez-vous cet engouement ?
Très bien : il y a encore plein de gens avec lesquels j’ai envie de bosser moi aussi et beaucoup d’histoires à raconter. Peut-être le ferai-je un jour derrière la caméra mais , pour l’instant, je m’éclate trop en tant que comédien pour faire autre chose. On m’a déjà proposé de produire par exemple mais je veux que ma seule responsabilité soit le personnage que j’incarne.

Un petit mot pour conclure sur votre look cannois.
La barbe, c’est pour The free state of Jones de Gary Ross. C’est l’histoire d’un homme du Mississippi qui déserta la guerre civile et forma une armée avec les esclaves et les soldats en fuite pour s’opposer aux Confédérés dans le Sud.
In Metro News

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