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Marché : la mercuriale revient à de meilleurs sentiments à Blida

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Après le rush de la première semaine du mois de Ramadhan, les marchés et les magasins connaissent un certain répit et les commerçants commencent enfin à revoir leurs prix à la baisse, suivant ainsi la même courbe que la demande. Pour les légumes, la pomme de terre est restée très modeste avec des prix compris entre 25 et 35 DA, l’oignon coûte 30 DA, l’ail ne veut pas lâcher prise et plane toujours à plus de 250 DA, alors que la salade laitue vaut entre 50 et 80 DA selon les endroits. Le poivron et le piment sont cédés entre 70 et 85 DA le kilo, la tomate entre 80 et 90 DA alors que les carottes, courgettes et betteraves sont entre 50 et 65 DA le kilo. Les haricots verts sont encore assez chers à 150 DA alors que les blancs et les rouges à écosser ne descendent pas au-dessous des 250 à 300 DA. La coriandre et le persil valent toujours 20 DA la botte mais cette dernière s’est tellement amenuisée qu’elle ne comporte pas plus d’une dizaine de branches, une botte vraiment rachitique. Quant aux fruits, très demandés, leurs prix sont toujours trop élevés, même si les abricots que nous trouvons en très grandes quantités coûtent entre 80 et 150 DA, alors que la fraise, en fin de parcours, est cédée à 120 DA la boite mais la qualité laisse à désirer. Les pêches, même entrées en force, coûtent entre 250 et 350 DA, la banane vaut 200 DA alors que la pastèque, après avoir plané entre 150 et 200 DA le kilo, commence à revenir à de meilleurs sentiments en coûtant entre 90 et 100 DA, un prix toujours trop élevé, puisque la moindre pastèque reviendrait entre 600 et 900 DA, sinon plus. Certains revendeurs, proposent des tranches de pastèques mais il faut dire que l’hygiène est fortement menacées par cette pratique assez nouvelle chez nous et qui ne doit se faire que dans des magasins répondant aux normes. Le melon est toujours inaccessible à 200 et 220 DA le kilo, alors que la figue coûte entre 200 et 350 DA le kilo selon la qualité. Pour les viandes, celles ovine et bovine coûtent toujours entre 100 et 1500 DA le kilo alors que les viandes blanches valent 260 DA pour le poulet plein et à partir de 400 DA et jusqu’à 1000 DA selon les parties. Le poisson est descendu jusqu’à 150 DA pour la sardine mais presqu’immangeable et 250 DA pour les autres poissons, toujours en fin de journée et pas très frais. Les limonades, les jus et autres fromages ont connu des augmentations sensibles une semaine avant le mois du Ramadhan et continuent à être vendus aux mêmes prix car toujours très demandés. Les fruits secs ou confits, comme les raisins secs, les abricots séchés ou les pruneaux sont vendus très cher par rapport aux années précédentes, leurs prix ayant triplé, voire quadruplé en l’espace de deux années seulement. Les sucreries valent toujours chers comme la zalabia à 250 DA le kilo et le kalbalouze qui est proposé entre 20 et 40 DA le morceau, selon la qualité et l’endroit. Au milieu de cette deuxième semaine, les ménages commencent déjà à se tourner vers les gâteaux pour l’Aïd et les vêtements pour enfants qui voient leurs prix augmenter sensiblement, mettant de plus en plus à mal la bourse du fonctionnaire moyen.
Hadj Mansour

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