Sans nul doute, Madjid Bougherra a été choisi pour intégrer le staff technique national, même s’il est encore en formation, pour son influence sur les joueurs. Très respecté par ses anciens camarades en sélection algérienne, le ‘’Magic’’ ne va pas par trente-six chemins pour mettre Brahimi et ses coéquipiers devant leurs responsabilités.
«Il est vrai que les joueurs vont aborder une épreuve très difficile durant laquelle ils vont faire face à des adversaires de taille qui ont tous le même objectif, à savoir de soulever le trophée africain, mais pas que ça, puisque les conditions climatiques régnant en Afrique sont difficiles à supporter, mais ils doivent assumer leurs responsabilités. La balle est tout simplement dans leur camp», confie le capitaine légendaire des Fennecs.
Sortis d’une double déception lors des deux premières journées des éliminatoires du Mondial-2018, les protégés de George Leekens ont plus que jamais besoin d’un réconfort moral. La présence de Bougherra à leurs côtés leur fait déjà du bien. Mais l’intéressé, lui, reste persuadé que ce sont les joueurs eux-mêmes qui doivent prendre leur destin entre les mains.
«Moi, je suis là pour leur apporter mon expérience, pour être à leur écoute, et pour les motiver afin d’aller de l’avant, mais ce sont eux les principaux acteurs sur le terrain. S’ils tiennent à cette CAN, ils n’ont qu’à y croire, et je suis sûr que ça va bien passer par la suite», explique-t-il encore. Evoquant ses premiers pas dans sa carrière d’entraîneur, Bougherra, n’arrive toujours pas à se positionner, pour reprendre ses propos lui-même.
«Ça me paraît vraiment bizarre pour ces premiers jours de ma nouvelle carrière. Des fois, je me retrouve en train de participer aux entraînements des joueurs, oubliant que mon nouveau rôle est de l’autre côté de la barrière», commente le «Magic». Toujours est-il, Bougherra est déjà très heureux d’avoir cette chance de faire son apprentissage dans son nouveau métier au sein de la sélection, et, de surcroît, avant une compétition aussi importante comme celle de la CAN.
«C’est vraiment enrichissant pour moi. C’est une bonne expérience pour mes débuts dans mon nouveau rôle d’entraîneur-assistant. Ça me permet d’apprendre beaucoup de choses dans la préparation d’une compétition de l’envergure de la CAN», conclut-il.
Hakim S.